Twitter supprime plus de 230.000 comptes associés au terrorisme
Alors que les réseaux sociaux sont régulièrement pointés du doigt pour être laxistes en ce qui concerne les contenus faisant l’apologie du terrorisme, Twitter annonce avoir supprimé 235.000 de ces comptes en six mois.
Bien que les messages de propagande pour le terrorisme ou toute forme de violence soient interdits sur les réseaux sociaux, des contenus en faisant l’apologie s’y retrouvent très souvent. Les équipes de modération ne sont pas forcément très réactives et sont souvent insuffisantes. Cependant, Twitter continue de faire la chasse à ces contenus et vient d’annoncer que ces derniers six mois, 235.000 comptes associés au terrorisme ont été supprimés.
Terrorisme : les suppressions de comptes sur Twitter sont en hausse
Hier, le réseau social Twitter annonçait avoir supprimé 235.000 comptes faisant l’apologie du terrorisme en l’espace de six mois. En février dernier, le réseau de micro-blogging avait évoqué la suspension de 125.000 comptes de même nature depuis la mi-2015. Ce serait donc 360.000 comptes au total qui auraient été supprimés.
Il semblerait donc que Twitter et ses équipes de modération redoublent d’efforts pour bannir de son site web les contenus de propagande terroriste. « Les suspensions quotidiennes sont en hausse de 80 % comparé à l’an dernier, avec des pics de suspensions suivant immédiatement les attaques terroristes » indiquait le réseau social dans son communiqué. Il affirme d’ailleurs avoir renforcé les effectifs des personnes chargées de surveiller le réseau ainsi qu’avoir amélioré sa réactivité suite à la signalisation d’un compte. Les outils de détection ont également été améliorés si bien qu’un tiers des suppressions de comptes sont aujourd’hui automatiques explique le réseau social à l’oiseau bleu.
Il reste encore du travail
« Le travail n’est pas fini » indiquait toutefois le site de micro-blogging et « nos efforts continuent d’avoir des résultats importants, y compris un déplacement important de ce type d’activité en dehors de Twitter », tout en rappelant qu’il n’existe « pas d’algorithme magique » qui permette de déterminer quel contenu relève du terrorisme.
Depuis les actes terroristes de San Bernardino et de Paris, les nations ont mis la pression sur les réseaux sociaux afin qu’ils participent plus activement à la lutte contre le terrorisme sur la toile. A l’été 2015, les pros Etats Islamiques pouvaient publier jusqu’à 40.000 messages quotidiennement en faisant l’apologie, en français, sur Twitter selon « Le Monde ».