Twitter est malmené à Wall Street et plus que jamais dans la tourmente
Le cours de l'action du réseau social Twitter a fortement baissé cette semaine en revenant au même niveau que lors de son introduction en bourse en 2013. La faute à des problèmes de gouvernance ?
Depuis la fin du mois d’avril, Twitter est chahuté en bourse, le départ du Directeur Général Dick Costollo en juin n’a pas particulièrement arrangé les choses. Jeudi dernier, le cours de l’action du réseau social a perdu 5,83%. C’est un retour à la case départ, l’action étant revenu à 26 dollars, soit le prix exact de son entrée en bourse.
Qui pour diriger Twitter ?
Twitter fait face à des problèmes de croissance auxquels viennent s’ajouter des problèmes de gouvernance. Depuis le mois de juin, ce n’est plus Dick Costollo qui est à la tête du réseau social, il a démissionné. C’est Jack Dorsey, un des co-fondateurs qui depuis, assure la direction en intérim.
La société est pour l’instant très indécise quant à la nomination d’un directeur à temps plein. Il se murmure que le poste serait attribué à Adam Bain, le directeur de la monétisation mais il manquerait d’expérience et Twitter a besoin de retrouver une dynamique, le réseau n’arrivant pas à attirer plus d’utilisateurs. La tâche ne sera donc pas facile pour le successeur de M. Costollo. Jack Dorsey lui-même avouait que « cela prendra du temps avant que nos efforts portent leurs fruits« .
Twitter est en panne de croissance
Le principal problème de Tweeter est son manque de croissance, au mois de juin, il comptait 304 millions d’utilisateurs, ce qui représente une hausse d’à peine 2 millions en 3 mois. D’après Ben Schachter, un analyste chez Macquarie : « Twitter est toujours trop compliqué à utiliser pour de nombreuses personnes. Ce n’est pas un produit grand public et il n’est pas évident de savoir quand il le deviendra. »
En fait, l’utilisateur lambda se détourne rapidement du réseau social qu’il ne trouve pas assez attrayant et trop compliqué. Quoi qu’il en soit, Twitter va devoir plancher sérieusement et se remettre en cause s’il ne veut pas se voir punir plus sévèrement par Wall Street.