Tout savoir sur l’énigmatique Espèce 8472 de l’univers Star Trek

Image d'illustration. Star TrekParamount / PR-ADN
Parmi les nombreuses espèces rencontrées dans l’univers Star Trek, les mystérieux 8472 se distinguent par leur origine extra-dimensionnelle et leurs capacités redoutables. Leur apparition a bouleversé l’équilibre des forces, suscitant fascination et inquiétude chez les fans.
Tl;dr
- L’espèce 8472 a surpassé les Borgs en puissance.
- Leur apparition a introduit Seven of Nine.
- Ils restent rares dans l’univers Star Trek.
Une menace inédite dans l’espace Borg
Lorsque le USS Voyager s’est approché du territoire des Borg, personne ne s’attendait à ce que ces terrifiants cyborgs fuient devant une force supérieure. Pourtant, dans l’épisode « Scorpion, première partie » diffusé le 21 mai 1997, l’équipage assiste, médusé, à la fuite désordonnée de cubes borgs devant d’énormes vaisseaux biologiques. Ce sont les premiers pas de la mystérieuse Espèce 8472, dont la simple présence sème la panique même chez les adversaires les plus redoutés de la galaxie.
En quelques instants, ces biovaisseaux pulvérisent une quinzaine de vaisseaux borgs sans difficulté. La raison ? Ces créatures venues d’un univers parallèle entièrement liquide résistent à toutes les armes et se régénèrent instantanément. Face à cette puissance inédite, les Borg tentent un rapprochement avec le capitaine Janeway, incarnée par Kate Mulgrew. Jamais la série n’avait osé présenter une telle inversion des rapports de force : « Si les Borgs ne peuvent rien faire, que peut espérer Voyager ? ».
L’impact durable d’un ennemi unique
L’arrivée de l’Espèce 8472, aussi appelée plus tard les Undine, bouleverse profondément l’univers de « Star Trek: Voyager ». Non seulement leur supériorité technologique force une alliance improbable avec les Borgs, mais leur confrontation entraîne l’introduction d’un personnage emblématique : Seven of Nine, cette ancienne drone qui rejoindra le vaisseau après avoir été déconnectée du collectif.
Rarement vue dans la saga — seulement trois épisodes —, cette espèce fascine autant qu’elle effraie. Conçus en images de synthèse, leurs grands yeux menaçants et leurs silhouettes filiformes tranchent avec le bestiaire habituel, grâce au travail des designers Steve Burg et Dan Curry. Ce dernier confiait s’être inspiré des tripodes du film « The Day of the Triffids ».
L’évolution des Undine : entre paranoïa et intelligence stratégique
Psychiques et capables de communiquer par visions interposées (un don qui troublera même des Vulcains), ils vont jusqu’à simuler des bases d’entraînement en hologrammes pour préparer une invasion éventuelle. Pourtant, après une négociation menée par Janeway dans « In the Flesh », un accord fragile se dessine.
Pour mémoire — et parce que cela éclaire leur rareté — voici pourquoi ils restent à part :
- Biovaisseau ultra-résilient : immunité aux virus, résistance totale aux armes.
- Xénophobie radicale : hostilité envers toute autre forme de vie.
- Mise en scène complexe : leur nature CGI limite leur retour à l’écran.
L’héritage vidéoludique… et une présence fantomatique dans la saga
Si leur influence directe dans la série reste limitée par leurs rares apparitions et la complexité technique liée au numérique, on retrouve cependant la trace des Undine dans plusieurs jeux vidéo ou romans dérivés comme « Star Trek Online », où ils portent officiellement ce nom.
Malgré leur potentiel narratif colossal, tout laisse à penser que cette entité restera cantonnée aux marges numériques ou littéraires de l’univers « Star Trek », loin d’une intégration pleine et entière sur nos écrans.