Tinder n’a pas peur du futur site de rencontres Facebook
Le futur site de rencontres Facebook ? Tinder n'a semble-t-il pas peur une seule seconde.
Il y a une semaine, Mark Zuckerberg a annoncé une grande nouveauté pour son réseau social : celle d’un site de rencontres Facebook. Son avantage ? Le futur service ne demandera pas de télécharger une autre application si l’utilisateur possède Facebook tandis que l’énorme base de données de ce dernier sera mis à disposition. Outre ces avantages, ceux qui décideront d’utiliser le service ne verront pas leurs ami(e)s informé(e)s. Avec ce concept, Mark Zuckerberg vise les « relations longues et durables » en s’appuyant sur les études montrant qu’un mariage sur trois aux USA a débuté sur internet. Lors de l’annonce de ce futur service, le groupe possédant Tinder, Match Group, a vu sa bourse chuter. Mais pour ce dernier, pas de quoi s’inquiéter !
Tinder n’a pas peur du futur service de Facebook
C’est lors de la publication de son chiffre d’affaire pour le premier trimestre 2018 que le groupe Match Group est revenu sur la sortie de ce futur service de rencontres par Facebook. Le géant derrière l’application à succès Tinder explique que, d’après ses données, les utilisateurs préfèrent séparer leur vie sentimentale du reste. Le groupe pense donc que Facebook ne réussira pas à convaincre ses inscrit(e)s d’utiliser un service intégré au sein même de leur compte sur le réseau social, obligeant à un mélange. Mandy Ginsberg, CEO de Match Group, s’est donc montré plus que rassurante au micro de Recode.
Nous ne pensons pas que Facebook aura d’impact sur Tinder, notre moteur de croissance.
Il faut dire que les résultats affichés par Match Group, détenteur de Tinder, sont très positifs. La firme a connu une hausse de 36% par rapport à l’an dernier sur la même période avec un CA de 407 millions de dollars. Les marchés visaient 385 millions : autant dire que ces derniers doivent se montrer satisfaits. A la fin de l’année 2017, l’application Tinder comptait 368 000 abonné(e)s payants contre 3,5 millions aujourd’hui. Nul doute que l’application n’a, dans l’idée, pas grand chose à craindre du futur service Facebook pour le moment.