Test Turtle Beach Vulcan II TKL Pro

Par Hadrien Miche publié le 4 août 2024 à 17h30.
Tech
8 /10

Notes

  • Ergonomie
    7
  • Frappe
    8
  • Fonctionnalités / Logiciel
    8

Avantages

  • - l'activation paramétrable entre 0,1 et 4 mm
  • - Plusieurs actions par touche
  • - Software très quali

Inconvénients

  • - Repose-poignet banal

Turtle Beach a sorti mi-mai le Vulcan II TKL Pro, un clavier qui reprend les touches frameless de Roccat afin de lui donner un design aérien et une meilleur visibilité sur le RGB intégré.

Présentation

Tout d’abord pour les personnes au fond de la salle, Roccat a été racheté par Turtle Beach en 2019. C’est depuis 2024, que la marque Roccat n’existe plus et qu’elle est totalement intégrée chez Turtle Beach. Le clavier Vulcan était un produit Roccat à l’origine, et la version II ne change pas le design de celui-ci.

Le Vulcan II TKL Pro (TKL pour Ten Key Less) propose ainsi un clavier dénué de pavé numérique. Turtle Beach a intégré des commutateurs magnétiques à effet Hall qui permettent de définir le pas d’activation des touches entre 0,1 et 4 mm et également d’y attribuer d’autres fonctions sur une même touche.

Sobre, le carton contient le clavier, une notice le câble du clavier et un repose-poignet en mousse qui m’a fait revenir en enfance : mon premier tapis de souris était pareil ! Dommage qu’il ne soit pas très qualitatif contrairement à d’autres marques et surtout avec le prix du clavier : 159,99€…

 

Sur le clavier, certes nous n’avons pas le pavé numérique, mais on va retrouver une molette pour gérer le son. Cependant, pas de customisation possible de celle-ci via l’application…

 

Au dos du clavier, on va retrouver des pieds pour le surélever avec 2 positions possibles. On aura également quelques patins pour le maintenir au bureau.

Swarm II : le logiciel de contrôle

Turtle Beach a repris le logiciel de Roccat : Swarm. La version 2 est totalement brandé Turtle Beach et on va retrouver de manière très claire comment profiter des fonctionnalités du clavier. On va avoir 3 niveaux : fonction analogique, configuration des touches, et enfin le RGB !

Sur le premier écran, on va pouvoir modifier la course d’activation des touches, soit de manière globale avec le mode « primary/fn » ou alors touche par touche sur les autres modes. Une option permet également de tester et de voir quand on déclenche la touche. C’est très visuel et cela permet de se rendre compte des possibilités du clavier. On peut également attribuer 3 fonctions sur la même touche en définissant des pas d’activations différents. Un effleurement permet de marcher tandis qu’un appui profond va faire courir notre personnage. Il faut le voir comme vos touches sont des gâchettes à plusieurs niveaux d’activation.

Dans la seconde partie, on va pouvoir configurer les touches. Turtle Beach ne nous laisse pas tout seul et on retrouvera des catégories pour s’y retrouver facilement. Un onglet macro permet même de retrouver des macros dédiées selon les jeux référencés par le constructeur. C’est pratique !

Enfin, que ne serait pas un clavier gamer sans son RGB ? Malheureusement Turtle Beach n’a pas d’intégration comme peut l’avoir Razer avec son Chroma chez les éditeurs de jeux. On va donc avoir quelques effets et puis bien évidemment la personnalisation par touche. On pourra également avoir des effets dédiés sur les touches avec le Hall effect activé.

Le logiciel est vraiment bien conçu, les informations disponibles sont claires et visuelles.

Prise en main

Le Turtle Beach Vulcan II TKL Pro configuré, on l’a testé sur différents jeux et en essayant des points d’activation différents selon les jeux. Si on peut faire plusieurs profils embarqués, j’ai trouvé dommage de ne pas pouvoir en lancer un automatiquement selon le jeu lancé.

Le format TKL fait gagner de la place sur le bureau et c’est sûr qu’on utilise pas le pavé numérique en jeu, donc pour du gaming ça va, par contre pour du Excel, c’est plus chiant… Les touches numériques ont des symboles rapprochés et trop petits j’ai trouvé, mais au moins elles sont tous éclairées et mises en hauteur. Là, où le clavier m’a plus dérangé, c’est en fait son repose-poignets en mousse. Pour moi, c’est comme retrouver mes premiers tapis de souris et le revêtement en tissu prend très vite les poussières. La mousse est quand même dure, mais ça manque d’une finition plus premium surtout sur cette gamme de prix.

 

Sur la course des touches, elles répondent bien et on peut les adapter à notre style. Ainsi, une course légère pour certains boutons tandis qu’on voudra une validation franche pour, par exemple, la rédaction de cet article. Le bruit produit par le clavier est très correct, ce n’est pas le plus silencieux, mais je l’ai trouvé meilleur que le Razer Hunstman V3 Pro sur ce point. Le format Frameless des touches est aussi très agréable et cela facilite aussi le nettoyage du clavier.

En jeu, je n’ai pas eu de mauvais appuis à cause de la sensibilité des touches, elles sont bien espacées et les doigts tombent dessus naturellement. C’est très bien.

Conclusion

Pour résumé, le Vulcan II TKL Pro de Turtle Beach est un bon clavier. Les touches frameless apportent du caractère à ce clavier, mais c’est vraiment le repose-poignet qui pour moi n’est pas au niveau. Le logiciel Swarm II est très agréable à utiliser, on retrouve tout et on a une aide disponible si on ne comprends pas la fonction. De plus, les touches à effet Hall apportent un plus si vous êtes capables de minutie, sinon cela n’apportera pas grand chose.

A 159,99€, j’estime que Turtle Beach aurait pu faire encore mieux avec des touches en PBT ou un repose-poignet digne de ce clavier. Le RGB est très visible, mais dommage qu’aucune interaction en soit possible et que Turtle Beach ne fasse pas (pour l’instant) parti des partenaires de Microsoft sur l’éclairage dynamique pris en charge maintenant par Windows 11.