Plutôt surprenant lorsqu’on la prend en main la première fois, la Bloop est froide — son corps en aluminium évitant aussi bien les surchauffes et lui donnant une très bonne robustesse qu’une température finalement pas très agréable au toucher. Seconde surprise : sa longueur. Contrairement au design le plus courant des enceintes compactes, souvent cylindriques ou rectangulaires, la Bloop arbore un look tout en platitude avec 3 centimètres de haut seulement mais une bonne longueur de 18 cm (17.9 pour être tout à fait exact).
Créée pour être une enceinte outdoor, la Bloop se devait d’être résistante et propose donc deux matériaux nobles fort solides : l’aluminium pour la coque et une languette en cuir pour le cordon. Si l’on peut critiquer la sensation au toucher de l’aluminium, il reste que ce matériau n’a pas été choisi au hasard : extrêmement robuste, l’alu arbore aussi un look argenté épuré — deux facteurs de choix qui ont également décidé Apple à l’employer pour ses MacBook, MacBook Pro et MacBook Air. Pour autant, l’enceinte n’est pas exclue de subir quelques rayures qui viendront abîmer son apparence (rien de très grave, on s’adresse surtout aux perfectionnistes).
Pour en revenir à l’apparence générale de la Bloop, l’enceinte ressemble avec toutes ses trouées sur les deux faces à une concurrente haut de gamme : la BeoPlay A2 Active de Bang & Olufsen. Si le choix de partir sur un mélange cuir-aluminium est louable, l’enceinte est également cernée d’un plastique presque « résineux » sur lequel sont disposés les boutons de réglages du volume, lecture/pause et d’allumage/extinction de l’appareil.
Ce plastique qui se fera une joie de garder des particules des différents textiles qu’il rencontre et paraît bon marché au premier abord est cependant nécessaire à une autre fonctionnalité de l’enceinte : son étanchéité. Il permet notamment de cacher sur le côté droit de l’appareil les entrées audio. Une languette de plastique peu ergonomique sous laquelle il faut réussir à glisser les ongles pour l’ouvrir permet de découvrir une entré audio jack 3.5mm et un port micro-USB.
Cette solution pas toujours pratique (il faut parfois lutter pour réussir à soulever et dégager la languette de son emplacement) est à la fois la meilleure solution que Divacore aurait pu mettre en place et le prix à payer pour assurer à l’enceinte une certification IPX7 (protection contre les effets de l’immersion dans 1m de profondeur maximum et pendant 30 minutes maximum).
Dans l’ensemble, le design est donc plutôt remarquable dans sa conception et assure à l’enceinte une solidité que peu d’autres peuvent se vanter d’avoir, en plus d’offrir une étanchéité complète.