La BlackBerry PlayBook est la première tablette 7 pouces de RIM clairement destiné aux utilisateurs de smartphone BlackBerry. C’est donc équipé d’un BB Bold et de la tablette que nous avons pu la tester pour vous.
La PlayBook de Blackberry est livrée dans une boîte minimaliste avec des compartiments pour les câbles (alimentation + câble USB et micro USB) et la documentation.
La tablette est également accompagnée d’un petit chiffon pour la nettoyer.
De primes abords, on pourrait donc penser à un joli cadre numérique à cause des épaisses bandes autour de l’écran de la PlayBook mais ces bords sont là pour effectuer des gestes pour contrôler la tablette, il y a donc quatre gestes à retenir dans son utilisation :
De base et même par la suite, aucun client mail sur la bécane… On se contente donc de raccourcis vers GMail, Yahoo, Hotmail (que je n’ai pas réussi à enlever).
Cela dit, le reste est relativement classique et suffira à lui même pour une utilisation classique de la tablette. On se tournera vite vers l’AppWorld pour des petits jeux et des applications peut-être plus spécifiques.
Sous le capot, la tablette possède un processeur dual-core à 1 GHz et 1 Go de RAM dans 194 mm de largeur, 130 mm en hauteur et 10 mm d’épaisseur pour un poids de 425 g. Une caméra de 3 millions de pixels à l’avant et de 5 à l’arrière capable de filmer en 1080p (HD) avec une résolution d’écran de 1080×600.
La tablette est équipée d’un multitâche franchement bluffant, comparé aux autres systèmes où il s’agit d’un pseudo multitâche, ici il est comme sur un ordinateur, et on n’observe aucune perte de performances quand un film HD tourne en fond de tâche (bon ce n’est pas utile c’est sûr, mais c’était pour tester sa résistance) et qu’on navigue sur des sites bourrés de flash qui ralentisse normalement l’expérience utilisateur. L’accélération matérielle et le système sont bien fait, et on a donc une tablette réactive à 100% quoi qu’on lui demande et qu’importe le nombre d’applications lancées (j’ai lancé toutes les applications par défaut + un film par exemple).
Entre parenthèse, je ne sais pas si cela est encore vrai ou pas, mais on nous a dit que la tablette était pour l’instant la seule à bénéficier de l’accélération matérielle pour la lecture du flash, car oui elle lit le flash (version 10.2).
Peut être LA fonction qui vous fera craquer pour cette tablette, il s’agit du jumelage de votre smartphone (BlackBerry uniquement) avec la PlayBook.
Le bridge se déroule de la manière suivante : on télécharge l’application BB Bridge sur le smartphone, on active le bluetooth sur les deux appareils, et on suit le guide sur la tablette qui affichera ensuite un QRcode à scanner avec l’application du téléphone. Une fois fait, on récupère sur la tablette les infos du smartphone. Attention, il n’y a pas de système de cache, donc si votre tablette s’éloigne trop du téléphone (vol, oubli), les données ne sont pas stockées sur la PlayBook.
Alors ce qu’il est possible de faire avec ce jumelage :
Un prix relativement cher (compter 600€) mais avec une qualité indéniable. Cette tablette révèle toutes ses fonctionnalités une fois reliée à un BlackBerry, c’est une bonne tablette WiFi avec une autonomie classique, et le nombre d’applications est quand même plus élevé que sur HoneyComb, sans oublier que le mode pour lancer des applications Android dessus arrive bientôt… Bref, un achat fortement conseillé aux possesseurs de BlackBerry ou à de futurs switcheurs Android qui retrouveront leurs applications très vite.
Petite note de fin : il est à noter que la tablette a reçu la certification FIPS 140-2 qui concerne la protection des données, ce qui lui permet désormais d’être utilisé par le gouvernement américain. Aucune tablette n’a eu cette certification preuve de la qualité des produits de la société canadienne RIM.
