Sécurité des données : le torchon brûle entre Apple et Google !
Eric Schmidt et Tim Cook sont entrés en conflit ouvert sur la question de la sécurisation des données sensibles.
L’affaire des photos de stars volées sur iCloud a relancé le débat sur la sécurisation des données personnelles par les firmes High Tech. Apple et Google, deux des quatre géants du secteur, s’invectivent de plus en plus sur cette question sensible dans une tentative évidente de regain de la confiance de leurs utilisateurs respectifs.
C’est Eric Schmidt, l’ancien PSG de Google, qui avoue que « la compétition entre Apple et Google n’a jamais été aussi féroce » que ces dernières semaines. Après avoir été en conflit ouvert sur des questions de brevets relatives aux smartphones des deux sociétés, c’est maintenant sur la question des données personnelles que le torchon brûle entre les deux géants.
Tim Cook lance les hostilités
C’est lui qui a commencé ! Voilà ce que pourra dire le PDG de Google. Car c’est en effet Tim Cook qui a lancé les hostilités en s’attaquant à la politique de publicité ciblée de la firme de Mountain View. Il lance alors « Nous n’établissons pas un profil selon les contenus de vos e-mails ou vos habitudes de navigation Internet, que nous allons ensuite vendre aux annonceurs ». La guerre était déclarée !
La réponse de Google ne s’est pas fait attendre, et l’affaire du piratage d’iCloud a été une aubaine pour la firme de Larry Page, Éric Schmidt a alors rembarré Tim Cook sur les questions de sécurité en déclarant « Nous avons toujours été pionniers dans la sécurité et le chiffrage. Nos systèmes sont bien plus sécurisés que n’importe qui, y compris Apple. Ils rattrapent leur retard, c’est très bien »
Les deux entreprises tentent de profiter des remous provoqués par l’affaire Snowden pour tirer la couverture à elles sur les questions des données sensibles. Le FBI s’est introduit dans le débat en dézinguant l’iPhone 6 qui serait « le téléphone préféré des criminels », car trop sécurisé.
Suite des hostilités très prochainement ! Une chose est sûre, si ce conflit permet aux deux entreprises d’améliorer leur politique de sécurisation des données, c’est le consommateur qui en ressortira vainqueur !