Quel rôle les cryptomonnaies jouent-elles au niveau de la guerre en Ukraine ?
Les prises de sanctions internationales contre la Russie après son entrée en guerre contre l’Ukraine ont laissé croire à une augmentation de l’utilisation des cryptomonnaies afin de contourner les embargos économiques de la 11ème puissance mondiale mais il semblerait que cette prévision ne se soit pas réalisée.
Alors quel est le poids réel de la monnaie numérique deux mois après le début du conflit en Ukraine ? Est-ce que trader de la cryptomonnaie est encore un bon investissement et surtout comment investir dans les cryptomonnaies ?
La cryptomonnnaie joue-t-elle son rôle de monnaie hors cadre ?
Les monnaies numériques ont été créées dans les années 2000 pour opérer des échanges financiers hors contexte bancaire dans le cadre de ce qu’on nomme des blockchains. Cette nouvelle forme de monnaie permet d’éviter ainsi toute forme de déflation des systèmes monétaires reconnus par les États et d’enrayer les taux bancaires souvent jugés prohibitifs. C’est donc dans ce contexte que beaucoup d’observateurs économiques pensaient voir les cryptomonnaies exploser le marché après que des sanctions économiques soient prises à l’encontre de la Russie. En effet, 7 banques russes se sont vues retirer du système interbancaire swift, la Banque centrale russe a été bloquée au niveau international, il apparaissait envisageable pour la Russie de passer par des transactions via les monnaies numériques pour continuer à faire exister son économie.
Les cryptomonnaies dans le collimateur des gouvernements
La position mondiale sur les cryptomonnaies est encore sujet à controverse. Si la plupart des états sont encore à se poser la question de la légalité de ces monnaies numériques (transparence, traçabilité, taxes…), d’autres y voient une monnaie d’avenir (le Salvador a institué avec la Loi Bitcoin du 7 Septembre 2021 le bitcoin comme une des monnaies officielles du pays). Certains pays ont décidé de les encadrer comme l’Afrique du Sud avec son administration fiscale (SARS) imposant les détenteurs de cryptomonnaie. Ces monnaies ont donc amené dans le cadre de la guerre en Ukraine les gouvernements occidentaux à réfléchir sur la manière de contrôler leurs possibles échanges avec la Russie. Les ministères de l’économie et des finances français et allemands, la commission européenne ont demandé que des contrôles afin de bloquer les transactions en cryptomonnaies vers ou au départ de la Russie soient effectués, et les Etats-Unis ont appelé les plateformes financières à bloquer tout trafic de monnaies numériques avec la Russie.
Les cryptomonnaies sont de plus en plus présentes sur les plateformes financières
Si la volonté des états était de bloquer les transactions financières par cryptomonnaie, cela n’a pas fonctionné puisque les plateformes ont enregistré 3 fois plus de circulation de devises ukrainiennes et russes depuis le début du conflit via les plus grosses bourses de cryptomonnaies. Le bitcoin est toujours la monnaie numérique number one mais son prix ne s’est pas envolé, contrairement à celui des matières premières. C’est cette donnée qui permet d’établir que la monnaie numérique ne joue pas un rôle essentiel dans le conflit russo-ukrainien, dans le cas contraire le prix de la monnaie référence numérique aurait décollé de 10 à 20%. Les inquiétudes économico-politiques sur la cryptomonnaie n’ont donc pas lieu d’être mais la volatilité reste telle que les spéculations sur les monnaies numériques et trader de la cryptomonnaie représentent encore les meilleurs investissements sur les plateformes de trading en ligne comme sur le site d’ Avatrade, https://www.avatrade.fr/, ce qui permet d’investir dans les cryptomonnaies à court et moyen termes facilement via MT4 ou MT5. La cryptomonnaie représente encore un flou législatif pour beaucoup de pays mais elle est déjà très présente sur le continent africain,où elle participe à une activité économique florissante et elle tend à devenir un acteur fondamental dans les prochaines années des économies mondiales, d’où l’importance de s’y intéresser, même hors conflit.