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Quand l’IA générative bouscule le droit à l’image

Tech > OpenAI > DeepFake
Par Jordan Servan,  publié le 23 octobre 2025 à 16h00.
Tech
OpenAI

Image d'illustration. OpenAIADN

Suite aux préoccupations exprimées par l’acteur Bryan Cranston et le syndicat SAG-AFTRA, OpenAI a renforcé les mesures de sécurité entourant l’utilisation de deepfakes impliquant des célébrités, répondant ainsi à la montée des inquiétudes sur la protection de leur image.

Tl;dr

  • Le lancement de Sora 2 par OpenAI a permis de créer des vidéos de personnalités réelles, mais a généré de nombreuses utilisations problématiques.
  • Après des polémiques, OpenAI a changé sa politique en opt-in, mais des abus persistent malgré les garde-fous.
  • L’affaire souligne les enjeux éthiques et juridiques de l’IA générative et la nécessité de règles claires pour protéger le droit à l’image.

Une faille dans la gestion des identités numériques

Le lancement de Sora 2 par OpenAI aura décidément marqué les esprits, mais pas toujours dans le bon sens. En permettant la création de vidéos mettant en scène des personnes réelles, l’entreprise pensait innover ; elle a surtout ouvert la porte à un torrent d’utilisations problématiques, particulièrement lorsqu’il s’agit de personnalités publiques. La décision initiale – laisser les célébrités se désinscrire (« opt-out ») plutôt que requérir leur consentement explicite – n’a fait qu’amplifier les dérives.

Des voix s’élèvent contre la reproduction non autorisée

Ce choix contesté n’a pas tardé à susciter des réactions. Après une vague de contenus inappropriés impliquant des figures historiques, telles que Martin Luther King, dont la famille a reçu des excuses publiques d’OpenAI, la société a fini par inverser sa politique. Désormais, il faut un « opt-in » : seules les personnalités ayant donné leur accord peuvent voir leur image utilisée dans Sora 2. Pourtant, cette nouvelle règle ne suffit pas à calmer les inquiétudes. Des vidéos mettant en scène JFK, ou encore le professeur Stephen Hawking, circulent toujours, tandis que même des acteurs contemporains comme Bryan Cranston ont vu leur image exploitée sans autorisation malgré leur retrait.

Dans une déclaration conjointe avec le syndicat SAG-AFTRA et OpenAI, Cranston confie : « J’étais profondément préoccupé non seulement pour moi-même, mais pour tous les artistes dont l’identité peut être détournée de cette façon. » L’acteur se félicite néanmoins du renforcement progressif des garde-fous promis par la société.

D’autres acteurs de l’IA évitent l’écueil

Pourquoi voit-on principalement OpenAI sous le feu des critiques ? C’est avant tout son approche du droit à l’image qui fait débat. Contrairement à Sora 2, d’autres outils concurrents tels que Veo 3, développé par Google Gemini, sont conçus dès le départ pour éviter toute appropriation d’identités célèbres ou historiques. Même la première version du modèle Sora n’avait pas rencontré ces difficultés.

Les observateurs soulignent que, dans sa volonté de se démarquer, OpenAI prend des risques majeurs avec ses nouvelles fonctionnalités – quitte à alimenter la polémique.

L’éthique de l’IA générative, une question encore ouverte

À ce stade, aucune explication détaillée n’a été fournie sur les mesures concrètes envisagées par OpenAI pour corriger ces failles. Pourtant, l’entreprise rappelle son engagement envers le respect du droit à l’image et sa participation active au projet de loi américain NO FAKES Act, destiné à protéger la voix et l’apparence des individus face aux manipulations générées par ordinateur.

Pour synthétiser les préoccupations actuelles, on peut identifier plusieurs enjeux majeurs :

  • Dérive éthique : Où placer la frontière entre hommage et appropriation ?
  • Sauvegarde des droits : Comment garantir réellement le contrôle individuel face aux IA ?

En somme, si l’intelligence artificielle générative fascine et inquiète à parts égales, force est de constater que ses règles restent largement à écrire.

Le Récap
  • Tl;dr
  • Une faille dans la gestion des identités numériques
  • Des voix s’élèvent contre la reproduction non autorisée
  • D’autres acteurs de l’IA évitent l’écueil
  • L’éthique de l’IA générative, une question encore ouverte
En savoir plus
  • ChatGPT Atlas : le navigateur IA signé OpenAI
  • OpenAI revoit sa politique sur les figures disparues avec Sora
  • OpenAI revoit Sora 2 pour concilier créativité et éthique
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