La publicité numérique domine la publicité à la télévision en France

En 2016, la publicité numérique aura dominée la pub à la télévision, selon l'Observatoire de l'e-pub. Les deux grands gagnants auront été Facebook et Google.

Le SRI, l’UDECAM et le Cabinet PwC ont présenté hier les résultats de la 17ème édition de l’Observatoire de la publicité en ligne et ceux-ci sont pour le moins étonnants, voire inquiétants. Ainsi, en 2016, la publicité numérique prend la tête des supports publicitaires, devant la publicité à la télévision.

La publicité numérique en pleine croissance en France

En 2016, le marché de la publicité numérique a représenté des investissements se montant à 3,4 milliards d’euros, soit une croissance de 7% en France, par rapport à l’année précédente. Le numérique, avec 29,6% du marché  passe devant la télévision (28,1%). L’étude révèle que cette croissance se fait surtout au bénéfice des deux géants du net que sont Google et Facebook.

Le « search », soit la publicité liée à la recherche sur Internet, ainsi que les réseaux sociaux, deux secteurs dominés par Google et Facebook, représentent 68% du marché de la publicité numérique. Tandis que le « display », soit les bannières, les vidéos ou encore les éléments graphiques, hors réseaux sociaux, est en recul et ne pèserait plus désormais que 10% des investissements.

La publicité sur mobile toujours plus importante

Du côté de la publicité sur mobile, la croissance des investissements sur cette plateforme aura été de 72 % en 2016. Mieux que 2015 avec une croissance de 59%. Les dépenses sur mobile (41%) se rapprochent de celles sur desktop (59%). Sophie Poncin, la présidente du SRI, fait cependant un constat inquiétant : « Cette vitalité du marché, c’est l’arbre qui cache la forêt. Les réseaux sociaux ont accru leur position dominante sur ce marché, ceci est inquiétant pour notre business model, ils captent l’essentiel de l’attention » a-t-elle déclaré. Pour faire face à cette situation, l’Udecam et le SRI réfléchissent ensemble à un moyen pour inciter les annonceurs à diversifier leurs investissements publicitaires.