Planètes habitables : 60 milliards accueilleraient la vie selon une étude
Une douzaine d’exoplanètes potentiellement habitables ont été détectées. Selon une étude, 60 milliards pourraient accueillir la vie.
L’Univers a encore de nombreux mystères qui ne sont pas résolus. Les scientifiques tentent de savoir si une autre planète est susceptible d’accueillir de la vie. La Nasa utilise le télescope Kepler qui a pour mission de référencer les exoplanètes. Les scientifiques estiment d’après leurs recherches qu’il pourrait y avoir une planète qui se rapprocherait de la Terre dans chacune des zones habitables de toutes les naines rouges. D’autres chercheurs sont convaincus que le nombre est encore plus important et la Voie lactée pourrait accueillir à elle seule 60 milliards de planètes habitables.
Observer la couverture nuageuse
La planète doit se situer dans une zone spécifique. Cette dernière est estimée en fonction de la distance entre la planète et son étoile. Si elle est trop grande, l’eau gèle. Par contre, si elle est trop près l’eau s’évapore. La zone habitable est un mélange des deux, l’eau ne s’évapore pas, mais elle ne gèle. L’atmopshère est donc propice au développement de la vie. Les scientifiques ont donc utilisé un système de simulations 3D qui leur permet de déterminer les planètes qui sont potentiellement habitables et pour cela ils regardent leur couverture nuageuse. Selon l’un des auteurs de cette étude, le professeur Dorian Abbot « les nuages causent à la fois le réchauffement et le refroidissement de la Terre ».
James Webber arrive en 2018
Grâce à des simulations, les scientifiques ont pu déduire qu’une surface nuageuse importante correspondait à un point froid, car elle réfléchit les rayons du soleil. A contrario, lorsque la surface nuageuse est faible, les températures sont élevées et ne favorisent pas le développement de la vie. Ainsi, en regardant la couverture des planètes, ils estiment que 60 milliards peuvent accueillir de la vie. Les résultats de cette étude doivent toutefois être confirmés et les scientifiques attendent avec une vive impatience l’arrivée du nouveau télescope James Webb. Il sera opérationnel dès 2018 et effectuera des observations dans l’infrarouge