Ouya : un rachat en cours par Razer ?
En difficultés depuis un bon moment, la console Ouya, chercherait à vendre. La dernière rumeur veut que des négociations exclusives avec le constructeur Razer soient en cours.
Fin avril dernier, nous relayions le fait qu’Ouya, la firme derrière la microconsole Android du même nom, cherchait à se vendre suite à des mois et des mois de difficultés (VentureBeat avance que des discussions seraient en cours avec le constructeur de périphériques pour joueurs Razer.
Un rachat relativement plausible
La source du site avance que Razer pourrait débourser autour des 10 millions de dollars pour éponger les dettes générées par la microconsole, soit la même somme injectée par Alibaba en janvier dernier (Ouya : le géant chinois Alibaba investit 10 millions de dollars). Un rachat relativement étonnant lorsqu’on se souvient que Razer annonçait il y a quelques mois être en train de développer la Forge TV, sa propre microconsole Android.
À moins que seul le catalogue de la Ouya intéresse Razer (plus de 1000 jeux Android), un catalogue qui pourrait alors enrichir au moins quantitativement celui de la Forge TV pour s’imposer face à la concurrence. Dans un communiqué Razer déclare : « Razer a toujours encouragé Ouya, en particulier son travail concernant la construction d’une plateforme ouverte de jeux sur Android pour le salon et l’autonomisation des développeurs à travers le monde, notamment les indépendants. En revanche, nous ne commentons pas les rumeurs et hypothèses et ferrons savoir si et quand nous aurons des informations substantives à partager.”
Un véritable avenir pour les microconsoles Android ?
Alors que la Ouya lutte pour sa survie et que la plupart des autres microconsoles Android ne trouvent pas spécialement leur public, rappelons que celle qui aura lancé cette mode en 2013 avait récolté 8,6 millions de dollars auprès de 68 000 personnes quand les créateurs en demandaient 950 000 dollars sur KickStarter. Avec un tel engouement de départ et un tel résultat seulement quelques années après, c’est à se demander si le concept même est viable.