OpenClassrooms, anciennement Site du Zéro, une communauté de 600 000 professeurs et étudiants
OpenClassroom, la startup française vient d'ouvrir la 1ère communauté de e-learning francophone.
Au commencement, il y avait un site internet : Le Site du Zéro, ouvert en 1999 et spécialisé dans l’informatique et la programmation. Le site proposait des tutoriels et des cours gratuits. La communauté du forum pouvait aider les internautes et répondre à toutes leurs questions via le forum.
Simple IT, la société derrière le Site du Zéro, a décidé de faire évoluer le principe et a ouvert OpenClassrooms. La plateforme garde cet esprit de mise en commun et de partage de la connaissance et souhaite l’élargir à une plus large communauté. Plus de 800 cours sont dorénavant proposés (sur la science et le monde de l’entreprise entre autre). Des cours seront également adaptés en langue étrangère. La communauté compte à l’heure actuelle 600 000 élèves et professeurs.
L’apprentissage se fait sur le principe du peer-to-peer learning, c’est-à-dire que les professeurs donnent un cours, mais les étudiants peuvent également s’entraider sur le forum. Des vidéos explicatives, des exercices interactifs, des sessions live d’échange avec le professeur mais aussi avec les autres étudiants sont également proposés.
Les connaissances pourront être validées par un certificat proposé en partenariat avec des universités et des écoles.
5500 pré-inscrits au 1er MOOC de OpenClassrooms
Pour le lancement de OpenClassrooms, le 1er MOOC (Massive Online Open Courses) est organisé le 23 septembre. Il s’agira d’un cours donné par Mathieu Nebra sur la création de sites web en HTML5 et CSS3. Plus de 5500 personnes se sont pré-inscrites.
Mathieu Neba, un des fondateurs du site explique son projet : « Nous souhaitons pousser plus loin cette dynamique et nous positionner clairement sur le secteur de l’e-Education. Cela va nous permettre de publier des cours sur des niveaux plus variés, des thématiques différentes (en plus de l’informatique et des sciences, l’univers de l’entreprise arrive) et nous aurons désormais un nom global qui pourra s’exporter à l’international. Cela fait des années que nos visiteurs réclament une version en anglais, en espagnol… »