Neandertal et clonage : le professeur met un terme à la polémique
Neandertal, ce mot a défrayé la chronique depuis plusieurs jours.
Internet s’est embrasé avec cette histoire de clonage. Vous avez peut-être croisé sur le net cette histoire. Le chercheur a été contraint de mettre un terme à cette polémique.
L’homme de Neandertal sera bientôt cloné ? Cette actualité a été relayée à maintes reprises sur Internet. Cette histoire démarre avec les propos du professeur anglais George Church. Ce généticien qui évolue à Harvard fait part de ses travaux sur la recherche d’ADN à un quotidien allemand. Son histoire est reprise par les journaux américains, mais la traduction allemand/anglais se révèle totalement incohérente. Au final, c’est une histoire incroyable qui fait le buzz. Dans la nouvelle version, il était indiqué que le professeur souhaitait créer des cellules souches grâce à un séquençage du génome de l’homme de Neandertal. Il aurait ainsi pu les introduire dans l’utérus d’une mère porteuse pour donner naissance à un bébé appartenant à une espèce qui est éteinte depuis bien longtemps. Tout le monde croit à cette histoire ubuesque. De plus, le professeur aurait indiqué qu’il souhaitait apporter de la diversité à l’espèce humaine.
Une traduction erronée
Cette affaire qui est digne d’un film ne s’arrête pas là puisque les quotidiens américains indiquent que le professeur recherche une mère porteuse aventureuse pour concrétiser son projet. Il faut savoir que le clonage est totalement interdit, mais le professeur estimait que ce dossier échappait à toutes les lois, car il était très atypique. Allons-nous cohabiter avec une espèce disparue il y a 30 000 ans ? Heureusement pour certains et malheureusement pour d’autres, le professeur a été contraint de communiquer sur cette affaire. Après avoir reçu de nombreux appels, il s’est rendu compte que la traduction de son interview était totalement erronée. George Church a bien travaillé sur l’ADN, mais il n’est pas impliqué dans celui de l’homme de Neandertal. Dans l’interview, il indiquait seulement que d’un point de vue théorique le clonage de cette espèce pourrait être possible.
Un buzz incroyable
Le professeur est également contre ce projet et il ne défendra jamais cette idée de clonage de l’homme de Neandertal. Il a souhaité apporter quelques précisions, le professeur qui évolue à l’université de Harvard estimait qu’il faudrait créer une femme de Neandertal, il ne recherchait donc pas une mère porteuse. Le professeur a été surpris de l’emballement médiatique que cette histoire a provoqué. Selon le professeur qui s’est confié au Boston Herald « Je vais m’en servir d’exemple éducatif, pour parler de journalisme et de technologie ».