Microsoft : La liste des victimes d’une cyberattaque s’allonge
Microsoft a été victime d’une attaque similaire à celle qui a touché d’autres sociétés comme Twitter et Facebook.
La liste des victimes de cyberattaque est donc sur le point de s’allonger puisque Microsoft a indiqué avoir été touché à cause d’une faille. Cette dernière (zéro Day du logiciel Java) a fait un certain bruit puisque plusieurs sociétés ont été visées. La diffusion de l’information a été un peu tardive, mais la société de Redmond a voulu récolter le maximum d’informations avant de rendre cette donnée publique. L’unité Mac Business aurait été touchée et d’autres postes de travail de Microsoft ont été attaqués par un programme malveillant. La firme a indiqué dans un premier temps que les données utilisateurs n’avaient pas été dérobées. Dans un second temps, Microsoft souhaite préciser que la panne qui touche plusieurs services (Xbox Live et Windows Azure) n’est pas liée à cette cyberattaque. Selon les premières investigations, cette attaque serait assez récente.
De nombreuses sociétés visées
Sur le blog de Microsoft, le directeur général de la division Trustworthy Computing Security, Matt Thomlinson a précisé que cette situation n’était pas surprenante puisque d’autres sociétés ont été visées et victimes d’une cyberattaque. La société de Redmond s’attendait donc à faire partie de la liste. Il faut également savoir que cette situation n’a pas touché un petit lot d’entreprises, mais de grands sites de presse ont été visés. Cette liste est composée pour l’instant de Facebook Twitter, Apple, Wall Street Journal, Washington Post, New York Times. Ces sociétés ont toutes un point commun, elles ont été ciblées par une technologie similaire et le mode opératoire semble être le même. Une enquête a donc été ouverte puisque la situation est assez critique. Au vu des premières investigations, les enquêteurs auraient des vues sur la Chine. En effet, un rapport détaillé qui a été rédigé par une société de cyber sécurité estime que cette attaque provient des autorités chinoises.
La Chine n’est pas d’accord
En regardant d’un peu plus près, les intrusions dans l’univers de Microsoft, Facebook et autres proviennent d’un immeuble. Ce dernier appartiendrait également à l’armée. Face à cette situation, le pays qui a pris connaissance de ce rapport a formellement nié les accusations, la Chine ne serait pas à l’origine de cette attaque et les dirigeants ont même fait part de leurs agacements, car aucune preuve n’a été référencée.