Marre de Facebook ! Et pourquoi pas OpenBook qui respecte la vie privée ?
Facebook et la vie privée, c'est un peu le couple improbable. Des alternatives au réseau social émergent en surfant sur la vague du scandale de Cambridge Analytica, comme OpenBook par exemple.
L’affaire Cambridge Analytica et les nombreux soucis de vie privée qui ont suivi sont loin de finir de faire mal au réseau social. Surfant sur le scandale impliquant le numéro 1 des réseaux sociaux, des alternatives veulent voir le jour, en promettant plus de confidentialité. C’est le cas d’OpenBook.
Une alternative à Facebook respectant la vie privée
Joel Hernandez, le fondateur de cette initiative a expliqué : « Il s’agit vraiment de construire un réseau social qui respecte la vie privée de ses utilisateurs, c’est le principal moteur pour moi. Mais nous avons réalisé que si nous voulions vraiment réussir, nous avions vraiment besoin d’en apporter plus sur la table, nous ne voulions pas seulement construire un clone Facebook ».
Joel Hernandez souhaite qu’Openbook ne transforme pas ses utilisateurs en produit : « Nous souhaitons fortement que cette première (levée de fonds) soit poussée par nos valeurs, et non pas par un modèle économique ni par le capital ». Il fait allusion à la campagne de financement participatif nécessaire pour mettre sur pieds les bases de ce réseau social.
Détail qui peut avoir son importance, le projet est soutenu pas une personnalité célèbre dans le domaine de la sécurité, puisque Philip Zimmermann, l’inventeur du programme de chiffrement PGP, soutient en effet l’initiative Openbook.
Les instigateurs de ce projet OpenBook ne souhaitent pas proposer une pale copie de Facebook, ils souhaitent au contraire proposer une alternative plus sympathique, avec notamment de nombreuses possibilités de personnalisation de la page de l’utilisateur.
Certains diront : c’est bien joli tout cela, mais quel sera le modèle économique ? Cela ne sera pas la collecte de données nous l’avons compris, cela ne sera pas non plus la publicité pour s’éloigner de ce que propose Facebook. En réalité, OpenBook proposera un marketplace, permettant aux utilisateurs de mettre en vente ou d’acheter des produits depuis leur compte, et le réseau social prélèvera une petite commission sur chaque transaction.
Reste que le défi est de taille, car aller concurrencer un colosse comme Facebook, installé depuis plus d’une décennie et ayant dépassé la barre des 2 milliards d’utilisateurs, sera tout sauf facile ! Plusieurs ont essayé par le passé et aucun n’a percé…