L’Union Européenne voudrait demander à Facebook et Twitter des rapports mensuels sur leurs actions contre les fake news
Les plus gros réseaux sociaux rassemblent des millions voire des milliards d'utilisateurs. Ce sont de formidables vecteurs d'informations, de bonnes comme de mauvaises informations. Ce dernier cas est problématique et l'Union Européenne veut des mesures fortes.
Les sociétés de media sociaux comme Facebook et Twitter ont plusieurs fois annoncé avoir implémenté diverses mesures visant à combattre la fausse information, les fameuses fake news. Cela inclut notamment la mise en place d’étiquettes d’avertissement, de liens vers des sources vérifiées et réputées fiables, etc. Mais quel est l’impact de ces mesures ? Sont-elles efficaces ? Peut-on améliorer encore la situation ?
L’UE voudrait des rapports mensuels de Facebook et Twitter
Autant de questions auxquelles l’Union Européenne souhaiterait avoir des réponses. Pour ce faire, l’UE suggère aujourd’hui que les sociétés de media sociaux comme Facebook et Twitter donc publie des rapports mensuels sur le combat qu’elles mènent justement contre ces fake news. Věra Jourová, vice-présidente de la Commission européenne et chargée du respect des valeurs de l’Union européenne et de la transparence, intervenait récemment sur le sujet de l’impact des fake news : “Cela a montré à quel point la fausse information peut non seulement blesser nos démocraties mais aussi la vie de nos citoyens. Elle peut avoir des impacts négatifs sur l’économie et ébranler véritablement la réponse des autorités publiques et par conséquent, affaiblir les mesures de santé publique.”
quant à leur combat contre les fausses informations
Pour l’heure, il ne s’agit que d’une piste de réflexion, une suggestion de l’ordre du possible plutôt que d’une obligation pour ces entreprises. Autrement dit, Facebook et Twitter ont toute latitude pour accepter ou non de fournir ce document chaque mois. Toujours est-il qu’il faut bien admettre que ce ne serait pas une mauvaise chose. En offrant davantage de transparence, les efforts déployés par ces entreprises pourraient obtenir davantage de retours extérieurs et l’ensemble pourrait être amélioré.