Les smartphones Android peu coûteux accusés de piller les données personnelles
C'est le Wall Street Journal qui livre des informations sur un scandale important dans le monde de la téléphonie !
Ce n’est pas la première fois que la sécurité des smartphones Android low-cost est critiquée. Et c’est une nouvelle fois le cas aujourd’hui si l’on en croit une enquête du Wall Street Journal qui révèle que plusieurs constructeurs infectent volontairement des téléphones à la sortie de l’usine pour piller les données des utilisateurs. Ce sont des milliers de terminaux différents qui seraient ciblés via des constructeurs associés à Gmobi, firme rachetant ces informations. Autant dire que le scandale est grand et montre encore une fois la toute-puissance de sociétés qui se permettent de jouer avec les informations de leurs utilisateurs.
Les données personnelles d’utilisateurs volés par des applications déjà installées
Le Wall Street Journal explique que beaucoup de terminaux touchés par ces applications préinstallées viennent de pays émergents comme le Cambodge. Ces téléphones sous Android volent ensuite les données pour les revendre à la société Gmobi. Parmi les constructeurs liés à cette dernière, on trouvait notamment Xiaomi, Mediatek ou encore… Huawei, régulièrement ciblé par les gouvernements français – via le projet Cerbère – et américains.
Gmobi a reconnu utiliser les données personnelles pour de la publicité ciblée. Ce dernier partage également ces informations avec les firmes de smartphones pour mieux connaître les clients.
Le site de Gmobi explique que la société bosse avec plus de 2000 terminaux Android, laissant entendre que beaucoup d’utilisateurs seraient touchés par ce vol généralisé et organisé. Paul Wu, big boss de la firme accusée, rejette de son côté le fait d’enfreindre la loi lors de la “collecte” des données personnelles. Sans nier les accusations du Wall Street Journal, Gmobi – mais aussi Adups ou MoMagic, qui bossent avec de dernier – se défendent en invoquant la légalité de leur démarche.
Le mouchard de GMobi est presét sur de nouveaux smartphones et ne peut être retiré que par des manipulations compliquées.
En plus de ces manipulations compliquées soulignées par l’article du Wall Street Journal, les utilisateurs de pays émergents ne seraient pas assez protégés par la loi…