Les pigeons Entrepreneurs se rebellent sur les réseaux sociaux
Les pigeons, c’est le nouveau groupe qui fait la Une de la presse.
Via Facebook et Twitter, les entrepreneurs protestent sur les réseaux sociaux et dénoncent la hausse des taxes prévue dans le projet de la loi de finances 2013.
Sur Facebook, ils sont plus de 18 000 internautes à avoir rejoint la cause des « Pigeons » et 4900 sur Twitter (#geonpis). Les réseaux sociaux rencontrent donc un réel engouement et, désormais, ils sont utilisés pour partager les protestations. Ils ont réussi à se faire entendre en utilisant les réseaux les plus utilisés en France ainsi, ils dénoncent les pratiques du gouvernement à leur égard. Les pigeons qui représentent les créateurs de start-up et les auto-entrepreneurs s’opposent formellement à la proposition de l’État concernant le projet de loi de finances pour 2013. Cette dernière est mise en place pour aligner la taxation des revenus sur celle du travail. La facture des entrepreneurs pourrait ainsi être alourdie.
De grands patrons rejoignent la cause
Parmi les abonnés, il est possible de voir le nom du patron de l’lliad, Xavier Niel ou encore Marc Simoncini (Meetic). Sur son compte Twitter, le cofondateur de Overblog déclare « Un entrepreneur qui vend sa boîte va payer 60% d’impôts s’il habite en France ou 0% en Belgique? On va être serrés dans le Thalys ». Les réseaux sociaux sont des moyens efficaces notamment pour toucher rapidement la population ainsi, ils appellent à la manifestation. Ce dimanche 7 octobre, un rassemblement est prévu à 15 heures devant l’Assemblée nationale dans la capitale.
La grogne a commencé vendredi avec Jean-David Chamboredon, le patron du fonds des entrepreneurs Internet ISAI et l’administrateur de FranceDigitale « Nous sommes ici dans le dogme anti-capitaliste, l’anti-économique, le ‘brisage de rêve’, la démotivation quasi-sadique, le ‘je-ne-sais-quoi-qui-donne-la nausée. Taxer ce capital comme le travail, c’est nier à la fois le risque pris et l’illiquidité associée ».
Les réseaux sociaux pour protester
Ils sont nombreux aujourd’hui à crier leur mécontentement dans la presse, sur les réseaux ou encore via des blogs. Ainsi, le fondateur du site Pecheur, Olivier Bernasson se demande « Qui va être assez riche et assez fou pour investir un sou dans une entreprise française désormais ». Pierre Chappaz, le PDG d’eBuzzing, et fondateur de Kelkoo et Wikio déclare « Les taxes sur l’immobilier et les œuvres d’art ne bougent pas, mais haro sur l’entrepreneur »