Les fans de DC doivent découvrir d’urgence cette série SF en 4 saisons liée à Peacemaker

Image d'illustration. The Man in the High CastlePrime Video / PR-ADN
Les amateurs de l’univers DC trouveront leur compte avec cette série de science-fiction disponible sur Prime Video. Composée de quatre saisons, elle réserve une surprise de taille grâce à un lien inattendu avec le personnage Peacemaker.
Tl;dr
- La saison 2 de Peacemaker révèle une dimension nazie.
- L’inspiration vient du roman The Man in The High Castle.
- Les deux séries partagent des symboles dystopiques frappants.
Quand l’univers de Peacemaker bascule dans la dystopie
Le retour sur HBO Max de la saison 2 de Peacemaker n’a pas manqué de surprendre les fans. Dès les premiers épisodes, une étrange sensation s’est installée : cette « meilleure dimension au monde », chère à Peacemaker, semblait étrangement monochrome, sans aucune présence de personnes racisées. Les aficionados des comics DC ont rapidement commencé à échafauder des hypothèses, certains y voyant un écho à l’univers sombre d’Earth-X. Pourtant, c’est dans l’épisode 6, « Ignorance Is Chris », que la vérité éclate : cette réalité parallèle est en fait dirigée par un régime nazi. Un détail visuel glaçant le confirme – le drapeau américain y a cédé sa place à une bannière frappée d’une sinistre croix gammée.
Un clin d’œil direct au chef-d’œuvre de Philip K. Dick
Si ce décor totalitaire a pu évoquer pour certains les pages des comics DC, la genèse de cette intrigue est ailleurs. C’est du roman culte de Philip K. Dick, The Man in The High Castle, que le créateur de la série, James Gunn, a puisé son inspiration. Comme il l’explique lui-même : « C’est tiré du livre de Philip K. Dick, qui m’a toujours fasciné… C’est même le premier que j’ai lu de lui. Il imagine un monde où les nazis ont gagné la Seconde Guerre mondiale — c’est exactement ce qui m’a inspiré ici. »
The Man in The High Castle, miroir inquiétant et oublié ?
Diffusée pour la première fois en 2015 sur Prime Video, la série adaptée du roman propose une plongée glaçante dans une Amérique déchirée entre le joug nazi et l’Empire du Japon. Le récit met en lumière le quotidien oppressant des populations soumises à ces régimes rivaux et met en scène divers réseaux de résistance. Portée par une distribution solide, elle explore notamment :
- L’impact psychologique sur les habitants ordinaires.
- L’évolution des tensions façon guerre froide entre puissances victorieuses.
- L’apparition finale d’un portail inter-univers qui bouleverse l’équilibre établi.
Longtemps acclamée par la critique, cette fresque dystopique a pourtant été quelque peu reléguée au second plan ces dernières années.
Des drapeaux identiques et une réflexion contemporaine
Détail marquant pour les observateurs attentifs : dans Peacemaker comme dans The Man in The High Castle, le drapeau américain subit une métamorphose symbolique majeure — exit les étoiles et bandes traditionnelles, place à un emblème totalitaire effrayant. En définitive, ce choix artistique pousse à s’interroger sur notre rapport à l’histoire et sur la puissance évocatrice des récits alternatifs.
La saison 2 de Peacemaker est disponible sur HBO Max tandis que l’intégrale de The Man in The High Castle attend les curieux sur Prime Video.