Le Samsung Galaxy Z TriFold soumis à un test d’endurance : des résultats peu rassurants

Image d'illustration. Galaxy z trifoldSamsung / PR-ADN
Le nouveau Samsung Galaxy Z TriFold a récemment été soumis à une évaluation de sa résistance. Les résultats montrent que ce modèle pliable rencontre plusieurs faiblesses notables lors des tests de durabilité, soulevant des interrogations sur sa robustesse.
Tl;dr
- Le Galaxy Z TriFold révèle une fragilité accrue.
- Les tests montrent des faiblesses face aux rayures et à la saleté.
- Jusqu’à 200 000 pliages sans dommages selon Samsung.
Un appareil très attendu mais déjà sous pression
Le lancement du Samsung Galaxy Z TriFold, prévu pour début 2026, n’a pas tardé à provoquer un vif engouement… et quelques inquiétudes. Dès l’annonce de cet appareil doté d’un écran pliable de grande taille, le web a voulu tester ses limites, en particulier sa résistance face aux aléas du quotidien. Sur YouTube, c’est l’incontournable JerryRigEverything qui s’est chargé d’exposer la version de test du smartphone à des épreuves particulièrement corsées.
Des résultats de durabilité loin d’être convaincants
Sans grande surprise, les différents tests menés ont mis en lumière plusieurs faiblesses inhérentes au concept même de ce nouveau modèle. Les trois points de pliage – un pari technique inédit pour le constructeur coréen – ajoutent autant de zones sensibles. Ainsi, lors des expérimentations, l’écran en matériau plus tendre que sur un mobile classique a rapidement montré des signes de rayures profondes. Le test « saleté » s’est avéré lui aussi peu rassurant : une fine couche de sable insérée dans les charnières s’est fait entendre par un sinistre grincement à chaque ouverture, révélant la vulnérabilité du mécanisme face à la poussière.
Pliage extrême : le talon d’Achille du TriFold
C’est lors du test de torsion que le Galaxy Z TriFold a véritablement atteint sa limite. Un simple mouvement de flexion dans le mauvais sens a suffi à rendre l’appareil inutilisable : pixels morts, écran noirci et réparation quasiment inenvisageable tant elle serait coûteuse. Même si l’alimentation restait fonctionnelle, difficile d’imaginer recourir à une telle réparation.
Par ailleurs, il faut rappeler que Samsung, pour cette première génération tri-pliant, n’a pas encore eu le temps d’optimiser son design comme ce fut progressivement le cas avec la gamme Galaxy Z Fold classique. Cela explique sans doute ces défauts précoces.
Quelques points rassurants malgré tout ?
Si l’on regarde les essais portant sur les plis « normaux », certains résultats permettent toutefois d’entrevoir une marge d’amélioration : selon Samsung, le TriFold supporterait jusqu’à 200 000 cycles de pliage. Des tests indépendants parlent eux-mêmes d’une robustesse supérieure à 150 000 ouvertures-fermetures avant qu’un dommage ne survienne. Pour clarifier la situation aux lecteurs curieux, voici les enseignements principaux :
- L’écran souple résiste mal aux rayures et à la saleté.
- Une mauvaise flexion cause des dégâts irréversibles.
- La solidité en usage normal reste prometteuse selon les chiffres avancés.
Reste que ces premiers retours incitent à la prudence quant à l’adoption massive des smartphones pliables nouvelle génération — une révolution technique encore fragile sous bien des aspects.