Le piratage de la Nintendo Switch ne sera plus sans conséquences
Nintendo sévit pour punir toutes les tentatives de piratage de sa console vedette Switch. Les gamers bidouillant leur console pour accéder à des jeux téléchargés illégalement verront apparaître un message d’erreur indiquant que leur Switch est bloquée.
Nintendo a décidé d’agir pour enrayer le piratage qui tend à se développer sur sa console à forte notoriété, en l’occurrence la Switch. C’est ce que révèle le site Nintendoeverything, qui parle même d’actions menées tambour battant à l’encontre des hackers tentant de pirater la console.
Des sanctions de Big N contre le piratage sur la Nintendo Switch
Et c’est Big N qui est en charge d’appliquer les sanctions. Les fauteurs de trouble verront ainsi apparaître un code d’erreur portant le numéro 2124-4007. Et Nintendo va plus loin en bloquant même les services en ligne potentiels des pirates afin qu’ils n’installent pas des Homebrews.
Pour les bidouilleurs confirmés et ceux qui tentent de pirater la Nintendo Switch, le message qui leur est envoyé leur indique de prendre contact avec le support technique pour qu’ils sachent quels sont les motifs exacts qui leur vaut ce code d’erreur et ce blocage.
Des fonctionnalités précises bloquées
En définitive, Nintendo met hors-jeu les hackers en bloquant certaines fonctionnalités. Ces derniers n’auront ainsi plus accès à l’eShop, mais aussi aux jeux en ligne. Fini aussi les chats avec les autres adeptes de la Switch. Avec ces actions, Nintendo fait le ménage avant l’arrivée de son futur service en ligne payant qui débarquera au mois de septembre prochain.
Et pour justifier ce blocage, la firme nippone indique qu’il s’agit d’une violation du contrat de licence. Cela devrait donc permettre de régler en partie le problème des téléchargements illégaux sur la console, ce qui représente un gros manque à gagner pour Nintendo. Toutefois, il y a quelques conséquences inattendues…
En effet, certains utilisateurs de la Switch affirment recevoir eux aussi le fameux code d’erreur alors qu’ils n’ont pas effectué un piratage de leur console. Si pour l’instant l’information n’est pas complètement certifiée exacte, elle aurait tendance à montrer qu’il y a quelques bugs dans les sanctions appliquées sur la Switch.