Le jeu vidéo Hellraiser s’inspire du film le plus méconnu de la saga

Le prochain jeu vidéo inspiré de la saga Hellraiser puise son inspiration dans l’un des films les moins reconnus de la franchise, une approche qui promet d’offrir aux joueurs une expérience inattendue et fidèle à cet univers culte de l’horreur.

Un univers culte enfin adapté en jeu vidéo

Difficile de nier l’aura particulière qui entoure la franchise Hellraiser. Malgré une notoriété plus discrète que celle des monstres de Friday the 13th ou A Nightmare on Elm Street, l’œuvre de Clive Barker a toujours fasciné par son imaginaire sombre et ses créatures inoubliables. Pourtant, jusqu’ici, le mythe des Cenobites, menés par l’iconique Pinhead, n’avait jamais eu droit à une adaptation vidéoludique digne de ce nom — excepté un clin d’œil dans le très contesté « Hellraiser: Hellworld ». Ce manque sera bientôt comblé avec l’annonce officielle de « Hellraiser: Revival », développé par Saber Interactive et Boss Team Games.

L’appel du Labyrinthe : un choix narratif fort

Au cœur de ce nouveau projet, une volonté claire : replonger les joueurs dans le fameux Labyrinthe, territoire cauchemardesque déjà aperçu dans la saga cinématographique. Cette dimension infernale avait été explorée en profondeur dans le film sous-estimé «Hellbound: Hellraiser II», où l’on suivait la dérive torturée de Kirsty Cotton. Le film dévoilait alors un univers bien plus vaste que la simple maison familiale du premier opus : un monde labyrinthique régi par ses propres règles, ses créatures et ses hiérarchies. L’équipe derrière le jeu semble décidée à capitaliser sur cet héritage visuel et narratif.

Narration immersive et inspirations multiples

La trame suit Aiden, un homme déterminé à sauver sa compagne des griffes des Cenobites, écho assumé au mythe d’Orphée mais aussi à certains classiques vidéoludiques comme «Dante’s Inferno». Selon les confidences de Clive Barker, les créateurs auraient su saisir « la séduction de la souffrance, la beauté dans le grotesque… chaque instant oscillant entre cauchemar et révélation ». Les amateurs retrouveront avec plaisir Doug Bradley dans son rôle culte, tandis que l’auteur original promet une expérience fidèle à son univers.

L’avenir du mythe Hellraiser : entre fidélité et innovation

Les développeurs disposent d’un terreau particulièrement fertile : non seulement les films, mais aussi les comics regorgent d’idées sur l’organisation interne du Labyrinthe et ses mystérieuses entités. Pour rendre la lecture plus fluide, voici quelques éléments que le jeu pourrait exploiter :

• L’exploration dynamique d’un labyrinthe en perpétuelle transformation ;
• L’affrontement avec des créatures inédites issues des bandes dessinées ;
• L’enrichissement de la mythologie autour des Cenobites.

Si tout se passe comme prévu, « Hellraiser: Revival » ne devrait pas se contenter d’effrayer ; il pourrait bien élargir considérablement notre compréhension de cet univers singulier. De quoi raviver chez les fans l’espoir – et peut-être l’angoisse – d’avoir enfin trouvé leur passage vers les ténèbres tant fantasmées par Barker.