Le Gouvernement de Nouvelle-Zélande tire un trait sur la 5G de Huawei
La firme chinoise comptait pourtant investir 280 millions de dollars du côté des infrastructures d'Auckland.
Ce n’est un secret pour personne : beaucoup de pays se méfient de Huawei. Il faut dire que le géant chinois a été fondé par un ancien des services secrets de Chine tandis que les USA ont interdit les appareils du constructeur du côté des infrastructures gouvernementales. Les USA vont même plus loin dans leur guerre contre Huawei en tentant de convaincre les alliés de tirer un trait sur la firme – la France a, de son côté, refusé telle mesure. Mais du côté de la Nouvelle-Zélande, on ferme pour le moment la porte à la 5G du constructeur chinois. Les soupçons d’espionnage semblent donc grand du côté de ce pays où Huawei comptait investir massivement.
Le numéro deux mondial se retrouve avec des bâtons dans les roues
Plusieurs pays semblent donc mettre, à tort ou à raison, des bâtons dans les roues du nouveau numéro deux mondial sur le terrain de la téléphonie. Alors que les USA ont tiré un trait sur Huawei du côté des infrastructures, c’est au tour de la Nouvelle-Zélande de dire non à la firme chinoise pour la 5G. Le gouvernement du pays a tout simplement demandé à Spark, un opérateur, de ne pas aider l’implantation de la société du côté de la prochaine génération réseau.
Pourtant, Huawei avait promis d’investir pas moins de 280 millions de dollars pour couvrir la ville d’Auckland avec la 5G. Autant dire que la désillusion est grande pour la firme chinoise dont de nombreux gouvernements se méfient.
Nul doute qu’après la Nouvelle-Zélande, d’autres pays devraient suivre dans cette interdiction. Il faudra à Huawei déployer une nouvelle stratégie pour lever les soupçons d’espionnage qui pèse sur lui.