La théorie phare sur Stranger Things gagne en crédibilité grâce au nouveau spin-off de la série

Image d'illustration. Stranger ThingsNetflix / PR-ADN
La sortie récente d’un nouveau spin-off de Stranger Things relance l’intérêt autour de la théorie majeure qui passionne les fans. Les derniers éléments apportés par cette nouvelle série semblent désormais donner davantage de poids à cette hypothèse populaire.
Tl;dr
- La théorie du voyage temporel gagne en crédibilité.
- Le spin-off centré sur Nancy alimente cette hypothèse.
- La série aborde de plus en plus le thème du deuil.
Des indices nombreux vers une boucle temporelle
La pression monte autour de la conclusion attendue de Stranger Things, dont la première partie de la saison 5 est désormais disponible sur Netflix. Les spéculations foisonnent parmi les fans, qui épluchent chaque scène à la recherche d’indices. Depuis quelques épisodes, c’est la théorie du voyage dans le temps qui retient l’attention : allusions subtiles, dialogues évocateurs, et même un passage marquant où M. Clarke, figure récurrente des explications pseudo-scientifiques de la série, évoque le concept de « pont Einstein-Rosen » — autrement dit, une porte dérobée dans le tissu du temps.
L’ombre persistante du deuil et ses conséquences narratives
Au fil des saisons, un fil rouge s’est tissé : celui du deuil, omniprésent chez chacun des personnages principaux. La mort n’a jamais été anodine dans la série ; elle a toujours marqué l’accès à l’Upside Down. Cette thématique s’invite à nouveau dans une scène forte d’un roman dérivé tout juste publié — « A Nancy Wheeler Mystery », écrit par Caitlin Scheiderhan, scénariste sur cette cinquième saison. Lors d’une cérémonie de remise de diplômes, lorsque le principal Higginss cite les disparus (en omettant toutefois Eddie Munson), la réaction de Nancy face au nom de Barb fait basculer le récit dans une dimension introspective saisissante :
« Nancy avait attendu que Higgins mentionne ce genre de choses, mais cela n’a pas empêché la vague glaciale qui l’a submergée à l’évocation de – “Barbara Holland.” La vague a déferlé. Nancy était sous l’eau… »
Nancy Wheeler au centre des spéculations et des regrets
Ce roman dérivé éclaire sous un autre jour les cicatrices laissées par les événements passés à Hawkins. Entre deux souvenirs douloureux, Nancy imagine même un univers alternatif où Barb serait encore vivante, témoignant ainsi du désir profond — partagé par beaucoup — d’une réalité moins marquée par le chagrin. Difficile alors pour certains spectateurs de ne pas voir là un présage d’une potentielle « remise à zéro » orchestrée en fin de parcours.
Parmi les arguments avancés par les adeptes de cette théorie :
- L’importance donnée aux structures évoquant des sabliers ou ponts dans l’intrigue.
- L’utilisation croissante d’un vocabulaire scientifique lié au temps et aux univers parallèles.
Un final sous haute tension et ouvert aux interprétations
Si la possibilité d’une boucle temporelle fait consensus chez nombre d’observateurs attentifs, il demeure difficile d’affirmer avec certitude si les créateurs — les frères Duffer — choisiront vraiment cette voie ou s’ils jouent habilement avec nos attentes. Reste que l’engouement reste intact, porté par ces mises en abyme subtiles et cette capacité unique à mélanger science-fiction et émotion brute jusqu’à la dernière minute.