La plus grande et violente attaque DDoS perturbe le net
Une attaque de grande envergure est en train de perturber le web. C’est une guerre entre un groupe anti-spam et un hébergeur qui a dégénéré.
Cette querelle a dégénéré en une attaque violente. Internet n’a jamais été touché par un problème d’une telle ampleur. Ce phénomène est observé sur tout le globe et des infrastructures essentielles ont été bloquées. Pendant un certain temps, des internautes n’avaient plus accès au web et d’autres ont été confrontés à des problèmes avec certains services comme Netflix. Cette querelle a commencé le 19 mars dernier entre Spamhaus (groupe anti-spam) et Cyberbunker (hébergeur néerlandais). L’hébergeur propose ses services à tout le monde, mais ne souhaite pas proposer de refuge au terrorisme et à la pédopornographie. Spamhaus a tout de même placé cette société sur la liste noire, car Cyberbunker aurait tendance à perturber Internet avec des e-mails indésirables.
Des conséquences sur le long terme
N’ayant pas accepté cette requête, Cyberbunker a décidé de répliquer en lançant une attaque par déni de service distribué de 85 Gbps puis de 300 Gbps. Les attaques ont donc été de plus en plus puissantes. Des experts en sécurité informatique sont vraiment inquiets, car les répercussions pourraient être très importante. Certains services (banque, courrier électronique…) pourraient être totalement bloqués. Patrick Gilmore d’Akamai Technologies a comparé cette technique à une fusillade avec une mitrailleuse. C’est comme si on avait tiré sur une foule en voulant tuer. Les experts en informatique estiment que cette attaque a été la plus importante et la plus violente qu’Internet ait connue.
L’utilisation de botnets
Les autorités néerlandaises ainsi que la police ont tenté de mettre un terme à ce conflit, mais cette initiative s’est soldée par un échec. Cyberbunker s’est même vanté sur son site Internet qu’une équipe du SWAT avait été repoussée. Cette attaque DDoS a été réalisée avec une technique classique qui consiste à utiliser des botnets. Ainsi plusieurs milliers de PC ont été infectés et ils intégraient un réseau. Les requêtes de connexions étaient donc de plus en plus nombreuses.