La NASA présente son plan anti-astéroïdes
La Nasa se montre prudente par rapport aux éventuelles menaces que représenteraient les astéroïdes. Ainsi, ceux qui s’approcheraient trop dangereusement de la Terre pourraient être déviés de leur trajectoire grâce à un dispositif de vaisseaux spatiaux.
Certains films de science-fiction relatent des chutes d’astéroïdes et toutes les catastrophes humaines qui s’ensuivent, mais dans la réalité, qu’en est-il vraiment ? Une menace faible, mais une menace qui existe potentiellement. C’est dans cette hypothèse, que la NASA a concocté « son plan d’action stratégique de préparation aux géo-croiseurs ».
La menace astéroïde, une réalité bien qu’elle soit faible
Plus précisément, le document met en lumière « les actions pour améliorer la coordination et la préparation du gouvernement fédéral au cours des dix prochaines années ». Il s’agit notamment pour l’agence spatiale américaine d’améliorer la détection des astéroïdes dangereux.
En effet, si 95% des astéroïdes de plus d’un kilomètre de diamètre ont déjà été identifiés par la NASA, les 5% restants sont encore mal identifiés par l’agence, ce qui ne satisfait pas celle-ci. Il s’agit donc de les rechercher grâce à des télescopes terrestres et spatiaux qui existent déjà, mais aussi « d’identifier des technologies et des méthodes de traitement innovantes ».
Un plan d’action concocté par la NASA
Un nouvel organisme devrait aussi être créé dans cette perspective : DAMIEN. Il centralisera tout le travail qui est effectué par les différentes agences fédérales. Concernant les actions mises en place en cas de réelle menace, la NASA compte mette en place un dispositif innovant.
En effet, il s’agira de « dévier de sa trajectoire [l’astéroïde] via un système de vaisseaux spatiaux conçu pour en modifier l’orbite de manière à ce qu’il rate la Terre ». Si cela ne s’avère pas possible, la deuxième option proposée par la NASA est de fragmenter l’astéroïde en plusieurs morceaux.
Ceux-ci brûleraient alors dans l’atmosphère. Pour rappel, un astéroïde avait fait de nombreux dégâts en février 2013, plus exactement en Russie, à Tcheliabinsk. Mesurant de 15 à 17 mètres et pesant entre 7000 et 10 000 tonnes, celui-ci s’était fragmenté et avait provoqué une grosse onde de choc qui avait fait plus d’un millier de blessés.