La NASA annonce une « mort imminente » du télescope spatial Kepler
C’est la Nasa qui l’annonce elle-même : son télescope spatial Kepler ne devrait pas survivre à l’année 2018. Des estimations de l'agence spatiale annoncent en effet la fin de Kepler pour cette année...
La mort est donc imminente pour le télescope spatial Kepler envoyé par la Nasa en 2009, après un peu moins d’une décennie de bons et loyaux services. Il faut dire que tout n’a pas été si simple pour le télescope, qui a subi quelques péripéties en cours de route. En effet, si tout s’est bien passé durant quatre ans, les choses se sont un peu corsées à partir de 2013.
C’est la fin pour le télescope spatial Kepler
En effet, Kepler a été confronté à une panne de ses stabilisateurs à partir de cette date. Mais ce n’est pas tout, puisqu’il a aussi connu des problèmes techniques, ainsi que des émanations de rayons cosmiques particulièrement forts et dangereux. La Nasa pensait même que son télescope à 600 millions de dollars s’était perdu, pour finalement le récupérer.
En 2014, l’agence spatiale estimait qu’il ne restait pas encore beaucoup de temps de vie pour Kepler, estimant sa durée d’existence à 10 campagnes avec ce qui restait de carburant. La Nasa aura sous-estimé le télescope, puisque celui-ci en est à sa 17ème campagne d’observation.
Un télescope spatial chercheur d’exoplanètes
Il semblerait pourtant que cette fois-ci soit la bonne, et que 2018 sonne le glas de Kepler. Celui-ci reste ainsi un gros succès, quelle que soit sa mission. Ainsi, la première a eu trait à l’étude des exoplanètes, phase qui s’est déroulée jusqu’en 2013.
La seconde mission a été étendue, puisque la Nasa a demandé à son télescope vedette d’observer une zone beaucoup plus étendue de la Voie Lactée, ce qui n’a pas empêché Kepler de détecter une multitude d’exoplanètes.
Ainsi, le télescope a déniché 2649 exoplanètes, alors qu’avant son excursion dans l’espace, seule une centaine avait pu être identifiée. A noter que les missions de Kepler se prolongeront avec le satellite TESS, qui « cherchera des planètes à l’extérieur de notre système solaire dans presque tout le ciel, en se concentrant sur les étoiles les plus brillantes à moins de 300 années-lumière, et en complétant le trésor de découvertes de Kepler ».