La “haine” a de beaux jours devant elle grâce au réseaux sociaux
Sur les réseaux sociaux, la haine évolue mais est toujours en hausse. Année après année, l’agressivité et le manque de respect ne cesse en effet de progresser.
En hausse de 14,3%, les propos haineux ou agressifs vont bon train sur les réseaux sociaux, et sur du web. Les cibles changes, mais la modération patauge.
Agressivité sur les réseaux sociaux
Malgré le travail des équipes de modérateurs œuvrant sur le web et notamment sur les réseaux sociaux, on constate toujours une hausse des propos haineux sur le net. Même si il est de coutume de penser que les propos racistes arrivent en tête de liste, ce préjugé est une erreur et la haine sur internet prend une multitudes de formes diverses et variées.
Rendue publique par le Journal du Dimanche, une étude démontre notamment que 14,3% des commentaires sur les pages médiatiques de Facebook contiennent des termes agressifs, soit un tiers de plus que l’an passé. Ceci représentant environ un commentaire sur sept, force est de constater que le web fourmille d’internautes que l’anonymat ou la sensation de protection derrière l’écran permet de s’exprimer sans mesure.
Comme le précise le responsable d’enquête du Netino By Webhelp, cette hausse qui l’année précédente était de 10,9% montre que « L’augmentation de la violence écrite est significative ».
De nouvelles cibles
La où certains sujets sont enfin laissé un peu de côté, comme les critiques à l’égard des étrangers et migrants, on constate en réalité non pas une véritable baisse du volume d’agressivité mais une bascule vers d’autres cibles. Ainsi on voit apparaître de nouvelles catégories de population victime de violences écrites, comme les végans.
Tous domaines confondus, selon l’analyse du Netino By Webhelp on dénombre aujourd’hui 34 cibles principales des contenus agressifs sur le net. Côté modération, de nombreux géants du web, comme Facebook, Twitter ou YouTube sont taxés de laxisme suite à une politique souvent considérée trop permissive.
Précisons que la difficulté est d’une part de faire le tri entre ce qui est hors la loi ou non, mais le nerf de la guerre étant ce qu’il est, il faut prendre en compte le facteur économique pour comprendre en quoi les hébergeurs considèrent comme chronophage le tri à réaliser, ce dernier étant qui plus est perçu comme une censure par les utilisateurs.