La collaboration entre l’Hadopi et TMG provisoirement interrompue
TMG est la seule société autorisée par l'Hadopi à collecter des adresses IP susceptibles d'être celles de "pirates".
La collaboration entre la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits (Hadopi) sur internet et Trident Media Guard (TMG) est temporairement suspendue, suite à une faute de cette dernière.
La société nantaise se voit reprocher le fait d’avoir laissé pendant un certains nombre de jours en accès libre des fichiers intégrant des données personnelles concernant des internautes. Le serveur qui hébergeait les informations, aurait été laissé sans protection et aurait permis l’affichage des hashing torrent des œuvres faisant l’objet de surveillances dans le but d’épingler les partageurs, mais aussi des scripts de traitement des logs ainsi que les adresses IP des internautes connectés aux peers.
Selon Eric Walter, secrétaire général de la haute autorité, l’entreprise sera soumise à un ensemble de contrôles et d’expertises pour définir les causes et les conséquences de cette affaire. La société TMG assure elle de son côté qu’elle n’a pas permis la diffusion de données personnelles sur Internet et que rien n’a fuité sur le Web. Selon elle les données en questions seraient celles d’un serveur de tests mis à disposition de l’équipe de recherche et développement.
La Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés va se rendre à Nantes pour contrôler la société aux côtés de l’Hadopi, pour rappel la CNIL critique vivement le manque de contrôle de la société depuis plusieurs années.