La bande-annonce de A Knight of the Seven Kingdoms se démarque radicalement des autres séries Game of Thrones

La bande-annonce de la série « A Knight Of The Seven Kingdoms » dévoile une approche distincte par rapport aux précédentes productions issues de l’univers Game of Thrones, mettant en avant un élément central qui marque une vraie différence.

Un vent de fraîcheur sur Westeros

Il fallait s’y attendre, mais peut-être pas sous cette forme : le tout dernier trailer de « A Knight of the Seven Kingdoms », prochain spin-off de l’univers Game of Thrones, vient secouer les codes établis. Là où la série-mère et son autre préquel, House of the Dragon, misent sans concession sur la noirceur, ce nouveau chapitre ose quelque chose d’inédit. Dès les premières images, l’humour fait une percée remarquée, laissant présager un tournant audacieux dans cet univers où la légèreté semblait bannie.

Dunk et Egg : duo inattendu au cœur de l’intrigue

Inspiré des nouvelles « Tales of Dunk and Egg » signées George R.R. Martin, le récit nous emmène loin des intrigues royales pour suivre Ser Duncan the Tall, surnommé Dunk (incarné par Peter Claffey). Ce chevalier errant, ou « hedge knight », évolue en marge des grandes maisons de Westeros. À ses côtés, le jeune écuyer Egg (Dexter Sol Ansell) lui donne la réplique. Ce tandem se détache nettement des figures tragiques habituelles ; leur complicité, perceptible dès les premières minutes du trailer, apporte une fraîcheur inattendue.

Tonalité légère : un pari risqué ?

Certes, l’humour avait déjà droit de cité grâce à Tyrion Lannister ou au duo qu’il formait avec Bronn dans la série originale. Mais ici, l’intention semble différente : dès une première scène entre Dunk et le prince Baelor Targaryen (Bertie Carvel), le décalage comique s’affiche ouvertement («C’est comme un chevalier, mais plus triste», plaisante un personnage). S’ajoutent à cela quelques maladresses bien senties et une alchimie façon « buddy movie », marquant une rupture évidente avec la tradition des morts choquantes et des trahisons sanglantes qui ont façonné la saga.

L’univers s’élargit sans perdre son identité

Face à un genre saturé de séries sombres — souvent estampillées « prestige TV » — ce nouveau ton apparaît comme un souffle salutaire. La promesse d’un divertissement plus accessible n’exclut cependant pas quelques moments graves ni une immersion toujours aussi soignée dans le monde imaginé par George R.R. Martin. Pour les amateurs en quête d’un peu de légèreté après l’âpreté des Noces pourpres ou les drames familiaux des Targaryen, ce rendez-vous du 18 janvier 2026 sur HBO a tout d’une pause bienvenue.

Une chose est sûre : voir la franchise oser s’aventurer hors des sentiers battus laisse espérer que cette incursion dans la comédie ne sera ni artificielle ni anecdotique… mais bel et bien le signe d’une véritable évolution narrative pour l’univers de Westeros.