Joom le nouveau concurrent d’Amazon
On commence à connaître un peu plus le site de e-commerce Joom, qui nous vient de Russie. Si celui-ci propose des millions d’articles à prix réduits et extrêmement concurrentiels, il y a des bémols, notamment en matière de contrôle qualité--- où il n’y a rien !
Joom est un site de e-commerce qui monte. Créé en Russie il y a trois ans, il intéresse chaque jour un peu plus le consommateur français. Il faut dire que les tarifs proposés sont bien souvent imbattables, comme par exemple un smartphone à cinquante euros ou bien des écouteurs sans fil à trois euros.
Joom, un site de e-commerce qui veut concurrencer Amazon et Wish
C’est le point fort de ce site de e-commerce : des offres commerciales extrêmement attractives, car provenant d’usines chinoises, comme ce que propose Wish. Joom, c’est donc un intermédiaire avec des entreprises chinoises. Et contrairement à Amazon, il n’y a ni entrepôt, ni stockage de marchandises.
La contrepartie de ces prix très bas, c’est qu’il ne faut pas s’attendre à être fourni par des marques connues, ce qui ne plaira pas à tout le monde. Autre limite de Joom : ses délais de livraison, qui peuvent être très aléatoires.
Joom, des prix très attractifs, mais aussi de gros points négatifs
En effet, dans la mesure où la livraison s’effectue depuis la Chine, il faut faire preuve de patience, d’autant plus que Joom promet des envois sans frais supplémentaires au client. Ainsi, pour des écouteurs sans fil, le délai d’attente est estimé entre dix et quarante jours.
Il s’agit d’une des critiques majeures des consommateurs faite au site, comme a pu le constater le site Trustpilot après avoir demandé l’avis de milliers de clients. Certains d’entre eux se plaignent de délais non respectés, voire de produits non livrés. Enfin, Joom présente des risques financiers et de sécurité.
Ainsi, aucun contrôle qualité n’est réalisé sur les articles vendus, et l’on ne sait donc pas si ces articles sont conformes aux normes européennes. Ils peuvent donc être dangereux. C’est ce qui fait dire à l’avocate Céline Avignon que « le principal problème de ces plateformes est que l’on ne connaît pas l’identité du vendeur ».