James Gunn : une allusion majeure à Earth X dans Peacemaker née d’un pur hasard

Image d'illustration. PeacemakerHBO Max / PR-ADN
L’un des indices majeurs évoqués par James Gunn concernant la présence de Peacemaker dans Earth X n’était finalement pas prémédité. Le réalisateur reconnaît que ce détail remarqué par les fans s’est glissé par pure coïncidence.
Tl;dr
- Le multivers de DC s’élargit avec « Peacemaker ».
- Saison 2 révèle la réalité choquante d’Earth X.
- Nouvelles perspectives pour l’univers cinématographique de DC.
Un multivers revisité : l’audace de « Peacemaker »
La série Peacemaker, diffusée sur HBO Max, s’impose dans le paysage du DC Universe en prenant à bras-le-corps la notion de multivers, tout en évitant le piège du simple clin d’œil ou du fan service facile. Dès cette deuxième saison, le show ose confronter Christopher Smith, alias Peacemaker (interprété par John Cena), à une version alternative dérangeante : celle d’Earth X, un monde où les nazis auraient remporté la Seconde Guerre mondiale. Ce choix narratif vient secouer non seulement le héros, qui réalise que fuir ses problèmes n’est pas une option, mais aussi les spectateurs habitués à des versions parallèles souvent moins incisives.
L’esthétique et les indices : lecture entre les lignes
La construction de ce nouvel univers ne laisse rien au hasard. Dès le générique d’ouverture, des détails frappants interpellent : un geste évoquant la swastika, l’absence totale de personnes racisées, ou encore un cendrier en forme de croix gammée dans la maison des Smith alternatifs. Même la prononciation germanique de « Blüdhaven » s’invite discrètement. Certains fans ont cru voir un indice supplémentaire lors d’une scène où Emilia Harcourt (jouée par Jennifer Holland) paraît déconcertée par Chris et sa question « Qu’est-ce qui se passe ? ». Pourtant, selon l’acteur Steve Agee, ce moment n’était qu’un malentendu scénaristique : James Gunn, créateur du show et responsable de DC Studios, assure que l’étonnement d’Harcourt venait simplement d’une confusion sur le prénom utilisé.
L’héritage du multivers chez DC : vers une nouvelle ère ?
Il faut bien admettre que manipuler le concept de multivers dans un univers super-héroïque devenu saturé (merci aux récents films Marvel et au succès des « Spider-Verse ») relève du défi. La dernière tentative avant l’arrivée de James Gunn chez DC, à savoir « The Flash », a laissé un goût amer par sa maladresse. Pourtant, l’histoire même des comics DC regorge de récits audacieux fondés sur cette idée centrale – comme en témoigne la série limitée « The Multiversity », où l’exploration des univers parallèles devient prétexte à une créativité débridée.
Côté perspectives, les ramifications ouvertes par « Peacemaker » pourraient bien bouleverser durablement la mythologie du DCU. Le futur projet autour de la planète Salvation n’en serait qu’un avant-goût. Pour saisir toute l’ampleur du potentiel narratif, quelques pistes méritent d’être retenues :
- L’influence possible d’œuvres comme « The Multiversity » sur les prochaines intrigues.
- L’opportunité pour DC de réaffirmer son identité face à une concurrence hollywoodienne féroce.
- L’équilibre délicat entre innovation narrative et respect des codes historiques.
« Peacemaker », pionnier ou mirage ?
En définitive, alors que certains s’interrogent encore sur la pertinence d’un nouveau récit centré sur le multivers, la série choisit d’en exploiter toute la complexité. Reste à voir si cette audace narrative saura imposer une nouvelle référence… ou simplement susciter un débat salutaire autour des ambitions futures du DC Universe.