Interview de Guillaume Roques : la vie après le hackathon #6
Découvrez cette semaine, pour la 6ème édition de la vie après le hackathon, l'interview de Guillaume Roques.
Guillaume Roques (directeur de la Relation Développeurs chez Salesforce) connaît bien les hackathons : Salesforce en organisait un à San Francisco lorsqu’il a croisé le chemin de Franck Mouchel (CIO chez AXA). C’est de cette rencontre qu’est née l’idée d’un hackathon AXA avec Salesforce, qui s’est déroulé du 24 au 26 janvier 2014 à l’Ecole 42.
Vous avez organisé un hackathon en collaboration avec AXA : comment s’est déroulé le hackathon ?
Le hackathon nous permet une mise en pratique de notre plateforme grâce à l’utilisation de cas concrets. Nous avons eu des retombées très positives et des retours favorables. C’est donc une opération très positive pour nous.
Qu’est-ce que cela vous a apporté ?
Pour nous, les hackathons sont des vecteurs importants : fédérateurs de la communauté des développeurs. Ils permettent de cristalliser nos relations et surtout de revaloriser la fonction des développeurs au sein du processus d’innovation. Le hackathon n’est pas une fin, c’est un moyen que nous utilisons au sein de notre processus de gestion globale avec nos clients. Il s’inscrit dans une relation durable comme un moteur.
Quelles ont été les retombées ?
Les hackathons nous permettent un contact direct à la fois avec le client et les équipes. Ces rapprochements nous permettent de créer des relations, de nouer des liens. C’est une relation nouvelle que nous avons eu notamment avec Franck Mouchel lors du hackathon mais aussi avec les équipes IT. Les participants nous font des retours directs, nous avions mis à leur disposition des équipes techniques. Et puis quand nous avons des questions récurrentes de la part des développeurs, cela nous permet par la suite de mettre en place des actions correctrices. Nous récoltons ainsi des feedbacks sur des cas concrets. Pour notre part, le hackathon permet d’accélérer le processus d’adoption de la plateforme par nos clients.
Quelles ont été les interactions entre innovation interne et externe ?
Les participants étaient en relation via Twitter avec les équipes internes américaines de Salesforce, afin d’avoir un appui technique. Des personnes de nos équipes françaises chez Salesforce et Axa se sont relayées sur place pour aider les équipes. L’innovation externe permet un regard nouveau. Le hackathon, en comparaison au processus d’innovation traditionnelle, permet plus d’instantanéité. Il permet de libérer l’énergie de l’innovation dans un contexte plus informel.
Quels types de collaboration avez-vous mis en place par la suite ?
A la fin du hackathon, 3 gagnants ont remporté des prix. Il a été proposé à 7 équipes de revenir présenter leurs projets pour leur laisser la possibilité de peaufiner leurs applications et ainsi les aider à promouvoir leurs applications. Le hackathon est un modèle fun et créatif que nous voulons renouveler, cela est important pour une entreprise comme Salesforce, dont le coeur de métier est l’innovation.