Google et la pédopornographie : nouvelles restrictions pour éliminer ces contenus
Google part en guerre contre la pédopornographie avec de nouvelles restrictions qui consistent à bloquer 100 000 mots clés.
Google est le moteur de recherche leader et il est également utilisé pour des recherches en lien avec la pédopornographie. Une mesure était demandée par David Cameron, le premier ministre britannique. Ce dernier estime que le moteur de recherche ainsi que Microsoft devaient agir pour tenter de limiter au maximum ce phénomène qui prend de l’ampleur sur la toile. Ces trois derniers mois, la firme de Mountain a construit une équipe de 200 personnes. Elles ont mené une lutte sans merci contre la pédopornographie dans le but d’obtenir certains mots clés récurrents.
De nouvelles restrictions sur Google
Google a donc sélectionné plus de 100 000 recherches. Lorsque les mots clés liés à ces dernières seront entrés dans le moteur, l’internaute ne pourra pas accéder au contenu voulu. Sur son écran, un avertissement sera également observé et il mentionnera le caractère illégal d’une telle recherche. Google a également fait en sorte que des conseils soient affichés pour que les internautes puissent demander de l’aide. Le président exécutif de Google, Éric Schmidt a révélé que les modifications allaient être appliquées dans de nombreux pays puisque les 100 000 recherches vont être traduites dans 150 langues. Il estime ainsi que les effets seront vraiment mondiaux.
La traque aux pédophiles sur le web
Dans un premier temps, les nouvelles restrictions seront appliquées en anglais. Elles seront ensuite étendues dans d’autres pays au cours des 6 prochains mois. La firme de Mountain View ne s’est pas arrêtée à ce stade puisqu’elle a fait en sorte que les copies dupliquées des vidéos pédopornographiques soient retirées. Avec l’essor d’Internet, la pédophilie sur Internet est de plus en plus importante. Les enquêteurs sont donc contraints de s’adapter aux nouvelles habitudes et une ONG (Terre des Hommes) a construit une enfant virtuelle pour montrer l’ampleur du phénomène. Ils ont utilisé cette dernière pendant plusieurs semaines sur divers sites et l’ONG a été contactée via cette fillette de 10 ans par 20 000 cyber-pédophiles piégés par ce concept.