La Google Car autonome ne peut pas se passer de conducteur
Selon un rapport des autorités californiennes, la Google Car ne peut pas encore se passer d’intervention humaine pour éviter certains accidents.
La Google Car n’est pas prête à faire ses premiers pas toute seule ! Depuis 14 mois maintenant, la voiture autonome de la firme de Mountain View sillonne les routes californiennes pour sa phase de test grandeur nature.
Selon le dernier rapport du Département californien des immatriculations publié cette semaine, la Google Car a toujours besoin d’un conducteur pour éviter les accidents.
272 incidents recensés
Le rapport est assez équivoque, depuis le début de sa phase de test sur route ouverte par les 49 Google Cars en circulation, le rapport relève « 272 incidents légers ou défaillance du système de pilotage autonome ». De plus, une intervention humaine a été nécessaire à 341 reprises pour reprendre le contrôle du véhicule.
Dans 13 cas sur ses 341 interventions humaines, le conducteur humain aurait permis d’éviter un contact avec une autre véhicule ou un objet présent sur la route. Dans les faits, la Google Car aurait encore du mal à gérer certaines situations comme les changements du luminosité dans le trafic ou plus grave, ne gèrerait pas très bien les arrêts aux passages piétons.
Une technologie qui s’améliore au fil du temps
Au total, la Google Car a été impliqué dans 11 accidents ou accrochages en un peu plus de 670.000 kilomètres parcourus. Pour le moment, la voiture autonome de Google est donc plus accidentogène que la voiture classique avec 9,1 accidents pour 1,6 million de kilomètres, contre 4,1 pour les voitures classiques.
Bien entendu, il faut garder à l’esprit que la voiture de Mountain View n’est encore qu’en phase de test et c’est d’ailleurs bien pour cela qu’elle nécessite toujours une présence humaine à son bord pour limiter la casse. Mais selon le rapport du Department of Motor Véhicules de Californie, l’algorithme de conduite s’améliore avec le temps. Le nombre de désengagements est en effet en baisse sensible au fil des tests. Durant le 4e trimestre 2014, le nombre était d’un désengagement tous les 785 miles (1263 km). Ce chiffre est passé à 1 désengagement tous les 5318 miles (8558 km) durant la même période de 2015.