Gears of War : Cliff Bleszinski offre ses services à Microsoft pour relancer la licence
Le créateur de Gears of War veut aider le studio The Coalition en devenant consultant.
Eloigné de l’industrie vidéoludique depuis la fermeture de Boss Key Productions suite aux échecs de LawBreakers et Radical Heights, le game designer Cliff Bleszinski se dit prêt à revenir dans le milieu pour transmettre ses idées et conseils à The Coalition, studio de l’éditeur américain Microsoft, concernant l’avenir de Gears of War suite au départ de Rod Fergusson : « Mon offre d’être consultant sur la franchise Gears tient toujours, Microsoft. A vous de voir. (Rod avait des tas d’idées inutilisées de Lee Perry et moi). Même si je proposais trois pages de notes pour Gears 6, je parierais que la perception de la communauté serait charmante. Il y a une chose qui n’a pas abouti, mais que je voulais tellement pour Gears of War 4, et ils ne l’ont toujours pas fait« . Néanmoins, CliffyB ne souhaite pas être directement impliqué dans le développement du nouveau GoW : « P***** non, je ne peux plus supporter ce stress. »
LawBreakers était un jeu politique selon Cliff Bleszinski
Le fondateur de feu Boss Key Productions est récemment revenu sur l’échec de LawBreakers en laissant entendre que c’était la faute à son côté politique : « Au lieu de dire ‘ce jeu a l’air bien’, c’est devenu ‘le jeu avec le mec progressiste qui essaie de forcer sa politique de développeur’. Au lieu de ‘ces personnages semblent amusants’, c’était ‘c’est le studio avec le PDG qui refuse de rendre ses personnages féminins plus sexy’. Au lieu de ‘quel personnage vais-je choisir ?’, c’est devenu ‘le jeu du mec blanc incluant de la diversité dans son jeu au chausse-pied, et qui joue le snob en interview’, au lieu de simplement laisser le produit parler de lui-même. Il est normal d’être politique lorsque votre entreprise ou votre studio est créé pour développer un excellent produit. Mais nous n’étions pas encore reconnus, et je regrette de l’avoir fait. »
L’histoire retiendra surtout qu’il n’a pas su changer à temps la direction de son premier jeu en indépendant alors que Blizzard Entertainment se préparait à sortir Overwatch.