Fibre optique : Le très haut débit n’intéresse pas les Français
La fibre optique a du mal à s’imposer en France.
Pour le second trimestre 2012, l’autorité a référencé près de 760 000 abonnements. Les Français ne sont donc pas vraiment intéressés par ce très haut débit.
Actuellement, la demande du très haut débit reste faible. Les opérateurs télécoms doivent donc stimuler l’intérêt des français. En regardant les chiffres transmis par l’ARCEP, on constate 760 000 abonnements. Entre le mois d’avril et juin de cette année, 45 000 nouveaux comptes ont été ouverts dont 25 000 mis en place en 3 mois. Cette tendance est identique sur une année et concerne également le FTTB (la fibre jusqu’à l’abonné). Elle est proposée par Numéricable et la société référence 515 000 foyers équipés.
Face à cette situation, la ministre chargée de l’Économie numérique a proposé un nouveau plan « En lien avec Arnaud Montebourg et en associant Cécile Duflot, je présenterai à la rentrée une feuille de route précise sur ce sujet qui sera issu d’un processus de concertation qui commence dès ce vendredi ». Pourquoi la fibre optique ne rencontre pas un réel succès ? La ministre tente d’expliquer ce phénomène en soulignant un « Manque de concertation entre élus et opérateurs, manque de visibilité sur les objectifs à atteindre, manque de financements, nous considérons que le programme national très haut débit a créé beaucoup de frustration ». La fibre optique est également implantée généralement dans les grandes villes, mais l’ADSL rencontre un réel succès. Les clients ont donc du mal à trouver l’intérêt de changer. De plus, les opérateurs n’ont pas encore trouvé l’argument qui va permettre aux Français de passer le cap.
Pourtant, la fibre optique pourrait s’implanter dans plus de 5.5 millions de logements. Parallèlement, l’ADSL affiche une réelle croissance avec 210 000 abonnés supplémentaires. Aujourd’hui, ils sont donc 22.6 millions à utiliser ce moyen. Cela contribue donc à la lenteur du déploiement de la fibre optique.