Facebook vu par des psychologues
La psychologue Maria Konnikova propose une synthèse de nombreuses études réalisées sur Facebook. Les résultats sont contradictoires.
Dans le New Yorker, la psychologue Maria Konnikova, l’auteure du bestseller « Mastermind, comment penser comme Sherlock Holmes ? » fait la synthèse de plusieurs études de ses confrères sur les usages de Facebook. Les résultats sont contradictoires. D’après certaines, Facebook rendrait les utilisateurs tristes, montrant que plus les personnes utilisent Internet, plus elles se sentent tristes. D’autres montrent que c’est tout à fait le contraire. Une volonté de connexion peut de plus, en fait, montrer une forme d’anxiété. Maria Konnikova nous permet de faire un pas de plus, en tentant de démêler le vrai du faux, et voilà par exemple ce qu’il ressort de ses travaux.
Les gens solitaires n’ont pas tendance à aller plus sur Facebook
De nombreuses études ressortent un côté négatif de l’usage de Facebook. Les gens solitaires ou déprimés pas tendance à aller plus sur Facebook que les autres selon une étude récente. D’autres chercheurs comme Hanna Krasnova, ont montré que l’usage de Facebook renforçait la jalousie voire l’envie, du fait de la comparaison sociale à laquelle on pouvait facilement se confronter. De son côté, la psychologue Beth a récemment estimé que l’usage de Facebook peut devenir addictif, ce qui entraîne un sentiment très négatif.
Il y’a aussi des conclusions très opposées et du positif qui ressortent de certaines études. Selon Sebastian Valenzuela : utiliser Facebook nous rend heureux, en améliorant notre confiance et nos engagements. Pour d’autres, les réseaux sociaux sont un moyen d’échanger, ce qui nous renforce.
Les conclusions de la synthèse de Maria Konnikova, expliquant ces différences de résultats entre les diverses études, sont qu’il y a autant de manières d’utiliser Facebook et d’objectifs qu’il y a d’utilisateurs.