Facebook veut améliorer le « Safety Check » pour le rendre plus réactif
Facebook va bientôt mettre à jour le Safety Check pour le généraliser à toutes les crises et pouvoir le déployer plus rapidement.
Facebook nous accompagne partout, et même dans les moments les plus difficiles de notre vie. En 2014, le réseau social lançait la fonctionnalité « Safety Check » lors du tremblement de terre meurtrier du Népal. Un dispositif qui permettait aux personnes présentes sur les lieux d’une catastrophe de rassurer leurs proches sur leur bonne santé.
Depuis, si le « Safety Check » a été réutilisé pour d’autres catastrophes naturelles, mais également pour les attentats de Paris en novembre dernier, Facebook restait flou sur les raisons qui le poussaient à activer le dispositif ou non. Bientôt, les choses pourraient changer avec une mise à jour du service.
Facebook et la polémique du Safety Check
Jusqu’à maintenant, c’est Facebook qui décidait seul d’activer le Safety Check et de nombreux internautes n’ont pas compris pourquoi ce dernier n’avait pas été mis en place lors des attentats de Beyrouth en novembre 2015 ou pourquoi l’application a mis tant de temps à être déployée pour les attentats de Bruxelles.
L’explication est en fait très simple, jusqu’à maintenant, les ingénieurs de Facebook développaient le Safety Check au cas par cas, l’adaptant à chaque crise pour lequel il a été utilisé. Avec la prochaine mise à jour, tout se fera beaucoup plus simplement.
Le contrôle d’absence de danger bientôt généralisé
Selon Usa Today, Facebook aurait développé un nouvel outil qui permet désormais de rendre la mise en place du Safety Check beaucoup moins fastidieuse. L’outil sera plus simple à utiliser et ce sont les équipes de Facebook qui seront basées dans le fuseau horaire de la catastrophe qui le mettront en service, sans avoir besoin de développeurs.
Facebook pourrait également proposer aux utilisateurs du réseau social de se signaler eux-mêmes en sécurité sans avoir à attendre que le Safety Check soit mis en place par la plateforme. Depuis son lancement en 2014, le Safety Check a été activé 28 fois.