Facebook : Mark Zuckerberg impose de nouvelles règles
Facebook change le système de vote, jusqu’à présent, les internautes avaient l’opportunité de commenter les changements de politique générale du site.
La société de Mark Zuckerberg met un terme à la démocratie participative.
La nouvelle donnée qui concerne Facebook risque de faire du bruit. Dans un communiqué, la société de Mark Zuckerberg estime que les commentaires effectués par les abonnés sont précieux, mais le mécanisme mis en place privilégie la quantité, et non la qualité des remarques. Dans cette optique, Facebook a décidé « de suspendre le fonctionnement du système de vote afin de promouvoir un meilleur environnement pour les commentaires ». La démocratie participative offrait la possibilité au milliard d’utilisateurs par mois de réagir sur différentes thématiques concernant la politique du réseau social (utilisation des données, déclaration des droits, responsabilité du réseau). Le cofondateur de Facebook avait donc mis en place cette gouvernance « ouverte et transparente ».
Facebook mise sur la publicité
Désormais, les utilisateurs seront simplement sollicités via des formulaires en ligne. Ces derniers permettront ainsi aux internautes de s’exprimer sur les changements et le réseau social en général. Parallèlement, une nouvelle information n’a pas été très bien accueillie. Elle concerne les modifications des règles de confidentialité. La société de Mark Zuckerberg se dirige vers la publicité à outrance, les données des utilisateurs seront donc utilisées et croisées avec leur comportement sur Facebook et avec d’autres sites. Dans une optique de servir ses annonceurs, Facebook renforce donc la publicité comportementale grâce à un nouveau système.
L’autorité de protection de la vie privée en Irlande n’est pas rassurée par cette nouvelle politique « Nous demanderons des clarifications supplémentaires urgentes de la part de Facebook, car nous considérons que les changements proposés requièrent un consentement spécifique des utilisateurs européens ». Ce n’est pas la première fois que Facebook se retrouve dans une affaire liée à la politique des données des abonnées. Il y a quelques semaines, Mark Zuckerberg avait été contraint de supprimer des données liées à la reconnaissance faciale.