Facebook : L’utilisation du réseau social favoriserait la dépression
Facebook rassemble près de 500 millions de personnes et le réseau social ne serait pas bon pour le moral.
Facebook est au cœur des études, l’une s’est attardée sur l’impact des photos partagées sur l’environnement amical. Alors que la seconde a tenté de savoir si le site Internet était bénéfique pour le moral. Une enquête britannique relayée par le Huff Post a constaté que le partage de certains clichés pouvait entraîner la fuite des amis. En effet, parmi les personnes qui sont abonnées il y a plusieurs catégories et tout le monde n’a pas la même interprétation. Ainsi, les clichés réalisés dans la salle de bain, en vacances ou à la plage auraient tendance à agacer les amis et cela pourrait même les faire fuir. Les auteurs de cette étude britannique estiment que les autoportraits sont néfastes et peuvent devenir une source de conflit. Ils conseillent donc de réfléchir avant de poster un cliché.
La déprime favorisée ?
La seconde étude sur Facebook a été relayée par la revue Plos One. Le réseau social de Mark Zuckerberg est devenu un site incontournable pour de nombreux internautes. C’est également un moyen efficace pour garder le contact avec ses proches ou sa famille notamment si les personnes habitent loin. Toutefois mis à part les points positifs, Facebook ne rendrait pas les utilisateurs heureux. Les chercheurs ont suivi 82 Américains et, au cours de l’enquête, ils ont tenté d’évaluer le niveau de bonheur avant, pendant et après l’étude. Cinq fois par jours, les cobayes recevaient donc un SMS et ils devaient évaluer leur degré d’inquiétude, de solitude et d’anxiété tout en révélant le nombre de connexions sur Facebook et le nombre de contacts dans la vie réelle.
Facebook rendrait malheureux
Cette étude a révélé que, plus les internautes utilisaient Facebook, plus ils étaient malheureux. Ainsi, le réseau social aurait un impact néfaste sur le moral des internautes, car il coupe ces derniers du monde. Pour être heureux, il est nécessaire selon cette étude de garder des liens avec des personnes réelles. Ainsi, le psychologue social de l’Université du Michigan, Ethan Kross a expliqué qu’en « surface, Facebook semble offrir une ressource inestimable permettant de combler les demandes de liens sociaux. Mais plutôt que d’améliorer la sensation de bien-être, nous avons trouvé que l’utilisation de Facebook déclenche le résultat opposé, il l’affaiblit ».