Facebook aurait espionné plus de données que prévu sur les smartphones
Le réseau social au cœur d'un nouveau scandale.
Jusqu’où Facebook va-t-il s’arrêter ? Après l’affaire Cambridge Analytica, le réseau social se retrouve au cœur d’un nouveau scandale révélé par Six4Three et The Guardian. D’après des documents officiels présentés à la cour supérieure de San Mateo en Californie, Facebook aurait récolté énormément de données personnelles chez les utilisateurs de smartphones. Mark Zuckerberg est donc explicitement accusé de pratiquer une surveillance de masse. Pour rappel, dans l’affaire Cambridge Analytica – qui est tout autre – des millions d’informations privées avaient été pillées pour influencer élections américaines et Bretix. Facebook avait dû faire preuve de plus de transparence et s’expliquer auprès du Congrès américain et du Parlement européen. Autant dire que cette nouvelle affaire de surveillance de masse ne va rien arranger.
Une surveillance de masse pratiquée par Facebook
Comme expliqué plus haut, ce sont The Guardian et Six4Three qui sont à l’origine de cette révélation. D’après le second, qui attaque Facebook en justice, “l’entreprise a utilisé des données pour offrir à certains produits et fonctionnalités du réseau social un avantage concurrentiel“. Une affirmation qui vient appuyer la théorie qui voudrait que le site de Mark Zuckerberg chercherait à s’attirer un monopole par tous les moyens, même les plus douteux.
Facebook, lui, se défend : “Ces accusations ne se basent sur rien et servent à détourner l’attention de la plainte qui demande au tribunal d’ordonner à Facebook de confier aux développeurs un accès sans restriction aux données des amis des utilisateurs“. Nul doute que cette affaire risque de durer un moment mais que le réseau social n’est pas tout blanc dans cette histoire. Surtout lorsque l’on sait que Facebook espionnait déjà appels et SMS des utilisateurs de l’application sous Android.
Avec cette nouvelle plainte, pas sûr que l’image du réseau social puisse être redorée, déjà mise à mal par l’affaire Cambridge Analytica. Affaire à suivre.