Une étude révèle que non, le smartphone n’augmente pas le risque de cancer
Les ondes émises par les smartphones font toujours l'objet d'interrogations. Une étude révèle aujourd'hui que ces dernières ne seraient pas dangereuses pour la santé des utilisateurs.
Depuis les premiers téléphones portables, avant même la démocratisation des smartphones, ces derniers étaient sujets aux interrogations quant à la dangerosité des ondes émises. Et avec nos mobiles plus que jamais connectés, ces craintes sont d’autant plus présentes et suscitent ponctuellement des débats. C’est pour tenter de répondre à cette question que le Dr Bucher du programme national américain de toxicologie a mené une expérience sur des rats et souris – la protection animale n’appréciera que moyennement. Pour le chercheur, il n’y aurait pas de lien évident entre les tumeurs et les ondes 2G et 3G.
Pas de lien évident entre les tumeurs et les ondes téléphoniques
C’est ce vendredi 2 février 2018 que des résultats ont été publiés montrant le manque de lien évident entre les ondes 2G, 3G et les tumeurs. Cette étude, menée par le Dr Bucher du programme national américain de toxicologie exposait des rats et souris – mâles comme femelles – à plusieurs ondes, à différentes intensités sur de longues comme courtes durées. Une expérience sur deux ans et 3000 animaux qui a permis de découvrir une faible corrélation entre les tumeurs et les ondes téléphoniques. A noter que pendant ce laps de temps, les rats et souris ont subi une exposition puissante, pendant presque neuves heures quotidiennes, soit beaucoup plus que ce qu’un humain peut supporter.
Les mâles tout de même plus exposés
Les rats et souris mâles seraient tout de même plus exposés. Après une longue exposition, le risque de développer de petites tumeurs autour du coeur serait accru. Le Dr Bucher précise tout de même que la taille des animaux pourrait faire que ces derniers adsorbent plus de radiations. A noter également que l’étude porte sur les ondes 2G et 3G : les ondes 4G ne sont donc pas concernées et les 5G encore moins. Reste à tirer les conclusions de cette étude qui tente de répondre à une question que beaucoup se posent depuis longtemps !