Étude : les Français n’aiment pas la publicité en ligne
Sans réelle surprise, d'après une étude, 64% des Français trouvent que la publicité en ligne est une mauvaise chose.
D’après une étude réalisée sur un échantillon représentatif de 1010 personnes par l’Ifop pour la régie publicitaire Adyoulike, les Français n’aiment pas la publicité en ligne. D’après les sondés, égalité avec la télévision, Internet est l’endroit où ils sont exposés à la plus grande quantité de publicités.
Pour 64% d’entre eux, cette présence de publicités en ligne est une mauvaise chose et pour 84% qu’elle fait perdre du temps. 80% vont même jusqu’à trouver la publicité en ligne intrusive et stresse 61% des gens interrogés. Au contraire, seuls 36% trouvent ces publicités informatives et moins d’une personne sur cinq trouve ces publicités distrayantes ou faisant rêver. À l’heure où les régies font tout leur possible pour cibler l’internaute afin de lui délivrer une publicité adaptée, 46% des sondés trouvent que cet objectif est accompli.
85% sont défavorables à l’utilisation des données de l’internaute pour la publicité ciblée
Quand on interroge les internautes sur ce qui définit une campagne publicitaire réussie, ils sont une majorité à répondre qu’une information intéressante et un contenu de qualité sont nécessaires. 68% pensent qu’une publicité réussie est une publicité que l’on retient, et la moitié déclare que pour être réussie une publicité doit proposer une remise. À l’inverse, une publicité qui fait le buzz n’est pas forcément une publicité qui fonctionne puisque 67% des gens pensent que cela n’est pas une nécessité.
À la question sur leur forme de publicité préférée, les sondés favorisent les bannières à 38% ou encore les liens sponsorisés à 23%. Les pop-up n’ont pas la cote avec 3%, de même que les publicités avant la diffusion de vidéo avec 8% des suffrages. Lorsqu’on leur demande leur avis sur l’évolution de la publicité sur Internet, les avis des internautes sont partagés, mais ils sont plus nombreux à trouver une amélioration plutôt qu’une détérioration. Enfin, sans surprise, 85% des sondés sont défavorables à l’utilisation anonyme de leurs données afin de mieux les cibler.