Eddie Murphy révèle les trois films cultes qu’il regrette d’avoir refusés

Image d'illustration. Eddie MurphyParamount Pictures / PR-ADN
Même les plus grandes stars ont des choix qu’elles regrettent… et Eddie Murphy n’y échappe pas.
Tl;dr
- Eddie Murphy regrette d’avoir refusé trois rôles majeurs : Ghostbusters, Rush Hour et Qui veut la peau de Roger Rabbit.
- Ces décisions ont laissé place à des franchises à succès, tandis que Murphy poursuivait d’autres projets, parfois moins réussis.
- Malgré ces opportunités manquées, sa carrière reste exceptionnelle, avec plus de 7 milliards de dollars de recettes et des films cultes comme Shrek 2.
Des opportunités manquées au sommet d’Hollywood
En évoquant sa carrière, Eddie Murphy ne cache pas une pointe de regret : l’acteur et humoriste, dont la filmographie couvre plus de quarante ans, a refusé trois rôles qui auraient pu changer le cours de son parcours déjà remarquable. Dans un récent entretien accordé à l’Associated Press, la star, propulsée en 1982 par 48 Hours, s’est confiée sans détour : « Oui, il y a quelques films… J’aurais dû faire Ghostbusters. Je ne l’ai pas fait. Et Rush Hour. Pas fait non plus. Ah, et Qui veut la peau de Roger Rabbit. Ce sont mes trois grands regrets. C’étaient des succès énormes. »
Des franchises à succès… sans Eddie Murphy
Il est difficile d’ignorer que ces choix ont laissé place à des franchises majeures. Pour Ghostbusters, devenu un véritable phénomène mondial avec près de 1 milliard de dollars générés par la saga, Eddie Murphy aurait pu incarner Winston Zeddemore – un rôle finalement tenu par Ernie Hudson. À l’époque, en 1984, la carrière du comédien était encore en pleine ascension ; il privilégia finalement Beverly Hills Cop, autre immense carton du box-office. Difficile toutefois d’imaginer le même impact culturel sans le casting originel.
Du côté de Rush Hour, c’est Chris Tucker qui donne la réplique à Jackie Chan, pour un duo explosif qui séduit le public en 1998 et lance une franchise lucrative avec deux suites et des rumeurs persistantes autour d’un quatrième épisode. Pendant ce temps-là, Murphy s’illustrait dans Holy Man… un échec commercial notoire auquel viendront s’ajouter quelques déconvenues comme The Adventures of Pluto Nash.
Quant à Qui veut la peau de Roger Rabbit, film hybride réalisé par Robert Zemeckis, le rôle-titre revient à Bob Hoskins. Le film s’impose comme un classique, engrangeant 351 millions de dollars et plusieurs Oscars.
L’incertitude inhérente aux choix d’acteurs
Certains exemples rappellent que ce genre de décision appartient au quotidien hollywoodien. Les anecdotes abondent : Will Smith, par exemple, a décliné tant The Matrix que Inception, tandis que Matt Damon refusa tout simplement Avatar. La réussite ou l’échec tiennent souvent à peu de choses — un calendrier incompatible, une intuition fugace ou simplement le hasard.
Une trajectoire toujours exceptionnelle
Mais il serait malvenu d’oublier les triomphes incontestés d’Eddie Murphy. Son palmarès compte des titres tels que Shrek 2 et les recettes totales de ses films dépassent désormais les 7 milliards de dollars. Son histoire rappelle cette vérité toute simple : on ne peut pas tout gagner – mais rares sont ceux qui peuvent se targuer d’avoir autant réussi. Pour ceux qui souhaiteraient en savoir plus sur sa vie et ses choix, le documentaire Being Eddie est actuellement disponible sur Netflix.