Des molécules de sucre découvertes autour d’une étoile

Ces molécules de sucre ont été repérées grâce au télescope Alma.

Ce dernier a été orienté vers une jeune étoile et les chercheurs ont eu l’opportunité de faire cette découverte.

Une équipe de plusieurs chercheurs (français, danois, allemand, hollandais) ont utilisé ce réseau d’antennes pour découvrir une étoile estimée comme « jeune ». L’Observatoire Européen Austral à l’origine de la construction de ce radiotélescope a exprimé son ressenti dans un communiqué « C’est la première fois que du sucre est trouvé dans l’espace à si grande proximité d’une étoile présentant de telles caractéristiques ». D’après 24Matins, cette étoile se situe à 400 années-lumière de notre planète. Cette molécule de sucre qui a été retrouvée autour de l’étoile se nomme Glycolaldéhyde. Elle constitue le ribose qui assure la transmission de l’information génétique avec l’ADN. Elle est également présente dans la composition du glucose qui est utilisé pour sucrer sous la forme de saccharose, c’est aussi un moteur pour les cellules vivantes.

Ce n’est pas la première fois que cette molécule est décelée. Mais il faut savoir qu’elle se situe à un emplacement permettant de contribuer à la formation d’une forme de vie. Jes Jorgensen qui est à l’origine de cette étude déclare « quel degré de complexité ces molécules peuvent-elles atteindre avant d’être intégrées aux nouvelles planètes ? ». Les scientifiques tentent donc de répondre à cette question, ce qui leur permettrait de connaître « la façon dont la vie peut apparaître quelque part ».

Une forme de vie pourrait donc naître, mais les scientifiques restent en retrait et préfèrent ne pas aller trop vite dans ce type de raisonnement puisque cette molécule peut se modifier et de nombreux évènements peuvent se produire au moment de la formation d’une planète. Dans tous les cas, en France au CNRS d’Orléans, Marylène Bertrand est enthousiaste « Cette découverte prouve une nouvelle fois que la chimie prébiotique est universelle et que les briques du vivant existent de partout dans l’espace ».