Des exoplanètes découvertes pleines de pierres précieuses
Des chercheurs ont identifié trois exoplanètes qui seraient couvertes de pierres précieuses, plus particulièrement de rubis et de saphirs. Ces derniers se seraient formés grâce aux effets de la chaleur sur certaines matières composant ces « super-terres ».
Ce sont des astrophysiciens issus des universités de Cambridge et Zurich qui pensent avoir découvert un type d’exoplanètes rocheuses d’un nouveau genre, notamment parce que leur composition est surprenante. L’étude a été publiée le 18 décembre dernier dans la revue Monthly Notices of the Royal Astronomical Society.
Des exoplanètes recouvertes de pierres précieuses
Ces exoplanètes ont été qualifiées de « super-terres » par les chercheurs. Il faut dire que ces dernières sont non seulement composées de calcium et d’aluminium, mais aussi de matériaux plus précieux, en l’occurrence de saphirs et de rubis.
Les astrophysiciens ont plus particulièrement découvert une planète, qu’ils ont appelée HD219134b et qui se situe à 21 années-lumière de la Terre. Elle se situe au sein de la constellation Cassiopée, et s’avère cinq fois plus lourde que la Terre. Elle fait le tour se son étoile en trois jours, et se trouve plus à proximité d’elle que la Terre du Soleil.
Researchers at #UZH and @Cambridge_Uni have discovered a new, exotic class of planets outside our solar system. These super-Earths were formed at high temperatures close to their host star. @UZH_Science https://t.co/cWPjVnjORZ pic.twitter.com/3C6kO4WDlW
— University of Zurich (@UZH_en) December 19, 2018
Des saphirs et des rubis à la surface de ces exoplanètes
Autres faits spécifiques à cette planète : elle est confrontée à des températures extrêmement élevées, ce qui aurait des conséquences au niveau de son cœur en créant des réactions chimiques. Ce cœur est quant à lui riche en calcium, mais aussi en aluminium. Et c’est ce phénomène particulier qui expliquerait l’apparition de blocs de pierres précieuses.
En effet, ces pierres « sont des oxydes d’aluminium qui sont courants sur ces exoplanètes », comme le souligne la chercheure Caroline Dorn, une des chargées de l’étude. De ce fait, ces planètes peuvent briller en rouge ou en bleu. Les scientifiques ont repéré à ce stade trois planètes de ce type.
Caroline Dorn précise que « ce qui est passionnant, c’est que ces objets sont complètement différents de la majorité des planètes qui ressemblent à la Terre ». Mais celle-ci reste aussi prudente, indiquant « si toutefois elles existent ».