Des capteurs thermiques pour de meilleures solutions de suivi des mains ?
Les technologies de reconnaissance de mouvements ont fait d'énormes progrès ces dernières années. Ces solutions requièrent nombre de capteurs, notamment, pour bien évaluer les mouvements. Et il y a encore beaucoup à faire.
Pour l’heure, les technologies de suivi des gestes de la main reposent sur des caméras et des capteurs intégrés comme les gyroscopes et autres accéléromètres. Un ensemble qui fonctionne suffisamment bien pour les applications d’aujourd’hui mais qui est bien insuffisant pour le futur. Des chercheurs de l’Université Cornell et et de l’Université du Wisconsin-Madison ont mis au point une solution bien plus aboutie.
Avec des capteurs thermiques, la reconnaissance de mouvements de la main peut être grandement améliorée
Leur méthode de suivi des mouvements de la main, baptisée FingerTrak, utilise des capteurs thermiques. Ces capteurs sont très petits, de la taille d’un petit pois. Et ils ont pour mission de suivre les contours du poignet de l’utilisateur. Cela a plusieurs avantages. L’un d’entre eux étant d’offrir une solution plus compacte que les wearables traditionnels. Mais cela pourrait aussi permettre de détecter des mouvements bien plus subtiles.
Les cas d’utilisation de cette technologie sont innombrables. La compréhension de la langue des signes, par exemple, qui nécessite de suivre les gestes de la main et ceux des doigts. Avec de tels capteurs thermiques pour détecter les différents mouvements, les ordinateurs seraient en mesure d’interpréter les différents signes et de les traduire. Un tel système pourrait aussi être utile dans le domaine médical, notamment pour les maladies de Parkinson et d’Alzheimer. Et bien sûr pour la réalité virtuelle.
La technologie FingerTrak pourrait faire de vrais miracles
Impossible pour l’heure de savoir quand la technologie FingerTrak pourrait être commercialisée, peut-être même ne le sera-t-elle jamais, mais le potentiel est énorme. Et quand on sait que la réalité virtuelle n’en est qu’à ses débuts, cela devrait sans nul doute permettre de proposer des expériences de VR bien plus immersives. À suivre !